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  • Leighton House

    Leighton House

     

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     Le week-end dernier, j'ai eu l'immense chance de passer trois jours à Londres, une ville que j'adore. L'occasion de visiter Windsor (je vous en reparlerai prochainement sur ce blog) et quelques sites tels que la maison du peintre Frédéric Leighton.

    Ma première rencontre avec cet artiste remonte à la très belle exposition Désirs et voluptés à l'époque victorienne du musée Jacquemart-André. J'avais notamment admiré son tableau de la nymphe de la rivière Dargle.

     

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     Crenaia, la nymphe de la rivière Dargle

    Aussi, quand ma mère et moi avons découvert que sa maison transformée en musée se trouvait toute proche de notre hôtel et qu'elle était recommandée fortement par notre guide, nous n'avons pas hésité longtemps.

     

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     Sir Frédéric Leighton

    Sir Frédéric Leighton (1830-1896) est un artiste britannique, né à Scarborough dans une famille de docteurs. Son père était médecin, tout comme son grand-père qui avait exercé auprès de la famille royale russe. Une charge qui lui avait permis d'amasser une grande fortune.

    La mauvaise santé de leur mère contraint notre peintre et sa famille à migrer sur le continent. Ainsi, ils habitent successivement en France, en Italie, en Allemagne. De cette éducation cosmopolite, Frédéric va conserver une prédisposition pour les langues étrangères et un goût affirmé pour les voyages.

    Très jeune, son talent d'artiste est consacré. En effet, la reine Victoria achète une de ses premières toiles en 1855 et en 1878, il obtient la présidence de l'Académie royale des Arts.

    On ne connaît que peu de choses sur sa vie privée. Beaucoup de suppositions ont été notamment émises quant à sa relation avec sa muse Dorothy Dene. Une relation qui aurait inspiré George Bernard Shaw pour son  Pygmalion.

     

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    Dorothy Dene

     En 1865, Frédéric acquiert un terrain pour construire la demeure de ses rêves dans le quartier de Kensington. Il en confie l'édification à un de ses amis architectes et ne cessera pendant les trente ans qui lui restent à vivre de remanier sa bâtisse.

    Quand on entre, on est tout de suite frappés par la splendeur du hall arabe. Un hall bâti sur les plans de l'intérieur d'un palais anglo-normand du 12ème siècle et qui dessert toutes les pièces de réception. On visite ainsi la bibliothèque, la salle à manger, le salon et on retraverse à chaque fois ce hall.

     

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    Le hall arabe

     Chacune de ces pièces souligne le sens de l'esthétisme de l'ancien propriétaire. Par exemple, Leighton a décidé de la couleur du papier peint du salon en fonction des toiles de Corot qu'ils voulaient y accrocher. De même, le parquet prend des teintes rouges qui répondent harmonieusement à celles des murs de la salle à manger.

     

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     Le hall Narcisse et l'escalier qui mène à l'étage

    A l'étage, nous attendent la chambre relativement spartiate de l'artiste, un salon et un magnifique atelier. L'occasion de découvrir de nombreux portraits et sculptures et de mieux se rendre compte de la vie que devait mener cet homme au talent reconnu par l'ensemble de ses pairs et de la société victorienne.

    Bref, vous l'aurez compris: j'ai été conquise par cette visite. Un instant hors du temps qui permet de remonter un siècle en arrière et d'admirer le goût de cet homme.

    Pour plus d'informations sur ce musée, c'est par ici.

    Et voici une vidéo pour vous donner une impression d'ensemble...


     

     

     

  • Parce que c'était nous de Mhairi McFarlane

    Parce que c'était nous

    de

    Mhairi McFarlane

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    "-Et merde! J'ai vraiment pas de bol...

    -Quoi?

    D'une tape, je chassai une guêpe particulièrement intrépide et obstinée de ma canette de Coca. Le visage dissimulé derrière sa main, Ben ne faisait qu'attirer encore plus l'attention sur lui."

    Cela fait maintenant dix ans que Rachel et Ben, meilleurs amis à l'université, ne se sont pas vus. Alors qu'elle vient de rompre avec son fiancé et qu'elle traverse une crise existentielle, Rachel apprend que sa meilleure amie a aperçu Ben à la bibliothèque centrale de Manchester.

    Rachel ne peut résister à la tentation et se rend sur les lieux. Provoquant ainsi le destin, elle renoue une relation amicale avec un Ben, devenu avocat et marié depuis deux ans à la superbe Olivia.

    Mais bien vite, les sentiments de Rachel refont surface...Et compliquent tout.

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    J'ai été immédiatement attirée par cette parution chez Milady. Et quand ma réservation est arrivée à la médiathèque, je me suis aussitôt plongée dedans.

    L'histoire de Parce que c'était nous s'apparente à un bon scénario de comédie romantique. Jugez plutôt: deux meilleurs amis ne se sont pas donnés de nouvelles depuis dix ans et se retrouvent enfin. Même s'ils prétendent auprès de leur entourage ne jamais avoir été attirés l'un par l'autre, on éprouve des difficultés à les croire.

    On suit le récit de leurs retrouvailles par les yeux de Rachel. A cet arc narratif contemporain s'entremêlent des flash back. Ainsi, on en apprend plus sur les trois ans que Rachel et Ben ont passé ensemble à l'université.

    Autour de ces deux protagonistes que le destin rapproche gravite tout un ensemble de personnages secondaires assez attachants: les meilleurs amis, l'ex-fiancé un peu paumé...

    Derrière cette histoire dont on anticipe et espère la fin se dissimule également tout un tas de réflexions autour de la trentaine, de l'état de célibataire ou du mariage. Notamment l'idée que finalement, on reste parfois avec notre conjoint/conjointe car on a pas le courage de se remettre à chercher.

    Bref, vous l'aurez compris: ce roman, en dépit de quelques longueurs, se révèle une lecture agréable. Même si on se doute de ce qui va arriver, on suit avec beaucoup d'intérêt toutes les péripéties qui mènent à cet épilogue tant attendu.

    Milady, 2013, 472 pages, 15,20 €

    Billet dans le cadre du challenge God save the livre 2014.

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