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Ces livres que je n'ai pas chroniqués...

  • Ces livres que je n'ai pas chroniqués au mois d'avril 2017

    Ces livres que je n'ai pas chroniqués au mois d'avril 2017

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    Je reviens ce soir avec un billet autour des romans que je n'ai pas chroniqués au mois d'avril 2017.

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    Commençons par une biographie sur Louis Jourdan, le dernier French lover d'Hollywood. Dans cet ouvrage, Olivier Minne entremêle habilement les souvenirs de l'acteur et ses impressions sur leurs rencontres dans sa demeure californienne. Ce mélange se révèle passionnant car il permet tant au lecteur de saisir l'homme derrière la star que de s'immerger dans l'âge d'or des studios hollywoodiens. On découvre ainsi le fonctionnement de ces grandes machines de production, des castings imposés, des producteurs omnipotents...On en apprend plus sur les tournages de certains films mythiques comme Lettre d'une inconnue d'Ophüls ou Gigi. Certains acteurs nous sont dévoilés autrement. Je pense notamment à James Dean, croisé lors d'une série de représentations théâtrales...et qui, des années plus tard, demeure toujours l'objet du mépris de Louis Jourdan. On quitte à regret cet homme du cinéma, d'une grande culture et à la langue particulièrement acérée. Bref, vous l'aurez compris: je ne peux que vous recommander ce titre que j'ai dévoré.

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    Autre temps, autre lieu: Rouge Paris nous entraîne cette fois-ci sur les traces de Victorine Meurent, un des modèles les plus célèbres de Manet (elle a posé notamment pour Olympia ou Le Déjeuner sur l'herbe), devenue elle-même peintre. L'auteur Maureen Gibbon nous propose de s'attarder sur la relation de ces deux artistes, de leur rencontre au sommet de leur collaboration. Dans ce roman d'apprentissage, tout est vu par le prisme de la jeune femme. Ce qui donne un accent de sincérité voire de naïveté à la narration. En effet, la plupart du temps, on a l'impression d'entendre la voix de Victorine, 17 ans, qui pénètre dans un univers complètement opposé au sien. Cette initiation aux couleurs, au dessin, à la peinture...est bien rendue. De même, j'ai trouvé le traitement de sa relation avec Manet assez intéressante. En revanche, j'ai moins adhéré aux nombreuses réflexions assez crues qui coupent le récit. La sexualité et le désir sont liés à la force créatrice de ces deux artistes et en constituent un moteur. Il est donc normal que leurs ébats solitaires ou à deux voire à trois soient évoqués. Cependant, une fois ce point souligné et compris, j'ai jugé que certaines scènes n'apportaient rien de plus et finalement, amoindrissaient la qualité du récit. Bref, vous l'aurez compris: Rouge Paris constitue une lecture somme toute agréable mais dispensable.

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    Pour finir, j'aimerais dire quelques mots du Palais d'épines et de roses de Sarah J. Maas. Je lis rarement des romans de fantasy mais pour une animation à destination des adolescents à la médiathèque, je me suis laissée tentée par ce titre. Feyre, une jeune femme de 19 ans, qui vit dans une masure avec sa famille tue, lors d'une chasse, un loup. Elle ne le sait pas encore mais cet acte la condamne à devenir la prisonnière d'un puissant seigneur magicien, mi-homme, mi-bête. Enfermée contre sa volonté dans son palais, notre héroïne se rapproche, au fil des jours, de son hôte...Vous l'aurez reconnu: l'auteur a transposé la Belle et la Bête dans un univers de fantasy.  Tout en gardant la trame originelle, elle insuffle des éléments de fantasy et crée un mélange plutôt réussi. Même si certains aspects trop "romance" m'ont parfois énervée, je n'ai pas boudé mon plaisir.  Bref, vous l'aurez compris: si vous cherchez une lecture divertissante, ce titre est idéal pour vous.

  • Ces livres que je n'ai pas chroniqués au mois de juillet 2015

    Ces livres que je n'ai pas chroniqués au mois de juillet 2015

     

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    Me voici de retour avec un billet autour de deux livres que je n'ai pas chroniqués au mois de juillet.

     

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    Remontons tout d'abord le temps sur les traces d'Arletty en 1942. Dans Occupe-toi d'Arletty de Jean-Pierre Lucovich, on fait la connaissance de Jérôme Dracéna, un ancien flic du 36 Quai des Orfèvres reconverti en détective privé. Par l'intermédiaire de son père, il fait la connaissance de la comédienne, alors au faîte de sa renommée. Elle a peur car elle reçoit depuis quelque temps dans son courrier, des lettres de menaces et des petits cercueils. Serait-ce lié à sa liaison médiatisée avec un officier allemand? Notre détective va remonter la piste de ces mystérieux expéditeurs.

    A sa suite, nous découvrons tout le Paris de l'Occupation, des boîtes de Pigalle aux bureaux de la Gestapo française. J'ai été très sensible à cette reconstitution. De même, j'ai beaucoup apprécié toutes les rencontres avec les grands noms du cinéma français. Au fil des chapitres, on croise ainsi Carette, Pierre Fresnay, Louis Jouvet...L'occasion pour nous d'en apprendre un peu plus sur ces acteurs et de mieux connaître ce milieu.

    En revanche, j'ai moins adhéré à l'intrigue policière que j'ai trouvée particulièrement alambiquée et assez mal menée. Je me suis perdue dans certains des rebondissements et n'ai pas été bluffée par le dénouement.

    De plus, j'ai mis du temps à m'habituer au style. Je comprends tout à fait le parti pris de l'auteur et sa volonté de reprendre la gouaille de l'époque. Mais ce langage parlé et daté m'a quelque peu déstabilisée et il m'a fallu quelques pages pour appréhender cette musicalité assez particulière.

    Bref, vous l'aurez compris: je n'ai pas été emballée par ce titre remarqué chez ma copinaute Bianca et je crois que je l'aurais même abandonné, si toute la partie historique n'avait pas retenu mon attention.

     

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    Toujours dans le domaine de l'histoire, place maintenant à un documentaire jeunesse.

    « Pourquoi Archimède a-t-il crié « Eureka » en sortant de son bain ? A qui Diogène ose-t-il demander de se pousser de son « soleil » ? De quoi Ponce-Pilate se lave-t-il les mains ? Quelle est donc la provenance de cet argent qui n’a pas d’odeur ?

    Veni, vedi vici propose d’expliciter le contexte de 40 citations qui ont jalonné l’histoire de l’humanité et de comprendre le sens premier de certaines phrases entrées dans le langage courant.

     Sur chaque double page, le duo Anne Jonas à la plume/ Nancy Ribard au crayon nous raconte donc les circonstances qui ont entouré la création de ces célèbres formules. Sans oublier de s’interroger sur la véracité de certains bons mots et sur leur attribution à tel ou tel grand nom.

     Du Vase de Soissons au soleil de Diogène, de la brioche de Marie-Antoinette au "I have a dream" de Martin Luther King, on voyage ainsi dans le temps et on apprend moult anecdotes sans jamais cesser de s’amuser. Car le texte et l’illustration, sans jamais oublier leur vocation pédagogique, se veulent avant tout divertissants.

     Les pages se tournent toutes seules, on rit, on s’instruit et on espère que cet ouvrage fera l’objet de suite et que d’autres répliques seront examinées.

    Bref, vous l’aurez compris : j’ai beaucoup apprécié le principe de ce livre et je vous engage à vous y plonger si vous le croisez lors de vos pérégrinations en bibliothèque ou librairie.

     

  • Ces livres que je n'ai pas chroniqués au mois d'avril 2015

    Ces livres que je n'ai pas chroniqués au mois d'avril 2015

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    Me voici de retour avec un type de billet que j'avais quelque peu délaissé ces derniers temps.

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    Pour commencer ces mini-critiques, une austenerie:

    Insaisissable Mr Darcy de Kara Louise. J'ai cédé à la tentation lors de ma visite au Salon du Livre. Et je me suis plongée assez rapidement dedans. Dans cette énième relecture d'Orgueil et préjugés, l'auteur a imaginé qu'Elizabeth, après avoir refusé la première demande en mariage de Darcy, perdait son père. Et de fil en aiguille, devenait gouvernante dans une famille proche des Darcy. L'occasion forcément de revoir son prétendant...Mais aussi de découvrir Pemberley.

    Certes, ce n'est pas la meilleure austenerie que j'ai lue. Certes, certains ressorts d'intrigue semblent trop évidents et trop gros...Néanmoins, presque un mois après avoir achevé cet ouvrage, j'en garde de bonnes impressions. Une lecture idéale pour l'été!

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    Après l'univers de Jane Austen, direction la Cité des Doges à la rencontre de Leonora, l'héroïne d'une série de romans policiers imaginée par Frédéric Lenormand. Sur les conseils d'un collègue, je me suis lancée dans le premier tome.

    On y fait la connaissance de Leonora qui a été élevée toute sa vie dans un couvent. Elle en est retirée pour faire la rencontre de son père, un noble reconnu de Venise. Mais son statut d'enfant illégitime crée quelques remous au sein du foyer domestique. Lorsque son père est arrêté pour un trafic, Leonora entreprend de le disculper. Heureusement, dans cette ville de faux-semblants et de trahisons, elle peut compter sur l'appui d'un professeur de bonnes manières français, d'une servante et d'un aventurier désargenté rompu aux usages de la bonne société vénitienne.

    Rebondissements multiples,chausse-trappes, rencontres dangereuses...constituent les ingrédients de ce roman bien mené. Sans oublier une description de Venise à la fin du 18ème siècle.

    Une bonne entrée en matière donc pour cette succession d'aventures: l'héroïne est attachante, le rythme enlevé, l'ironie souvent présente...Un agréable divertissement mais, contrairement à d'autres cycles comme les Perry ou les Marston, je ne suis pas pressée de me plonger dans le second volume.

     

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    Retour quelques siècles en avant...Place cette fois-ci à Anne de Bretagne, dans les années déterminantes de 1488 à 1491.

    A la médiathèque, nous avons beaucoup de tomes de cette collection Mon histoire, publiée chez Gallimard Jeunesse. Et jusqu'à présent, je n'en avais ouvert aucun.

    Le principe: sous la forme d'un journal intime, nous découvrons grâce à une narratrice connue ou anonyme toute une époque.

    Ici, forcément, nous sommes plongés dans le duché de Bretagne à un moment clé de son histoire. En effet, le duc, père de Anne, doit livrer une bataille sans mercis contre Charles VIII, le roi des Français, qui entend annexer son duché. Par le prisme d'Anne, nous en apprenons donc plus sur ce conflit, sur les jeux d'alliance, sur les mouvements de combats, sur ce sentiment de précarité qui étreignaient les habitants de ce duché...

    Mais cet aspect pédagogique ne prend jamais le pas sur le déroulé de l'intrigue. Chaque entrée distille des informations tout en nous livrant les sensations ou les actions d'Anne.

    Avec ce procédé, on peut toujours se poser la question de la limite entre fiction et réalité. Sans doute qu' Anne n'a jamais ressenti tout ce qui est exprimé. Cependant, quand on pense au public visé, j'approuve ce parti pris. Il permet vraiment aux plus jeunes d'assimiler de façon ludique tout un pan de l'histoire.

     

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    Enfin, pour clore ce billet, partons à la rencontre de Lara Jean. Je ne vous ai jamais dit que, parmi les séries que je préfère en adolescents, figure en bonne place celle de Jenny Han: L'été où. Je me souviens avoir dévoré cette trilogie et avoir retrouvé mes 15 ans. Quel plaisir de lecture!

     Aussi, quand ce titre est paru récemment, je me suis jetée dessus lors de son arrivée à la médiathèque. Lara Jean a pour habitude d'écrire une lettre à tous ceux qu'elle a aimés. Une manière pour elle d'oublier tous ces garçons. Mais elle ne leur adresse jamais cette missive. Jusqu'au jour où elle apprend avec horreur que ces déclarations ont été envoyées. Comment gérer cette situation au quotidien? Comment se confronter à tous ces anciens prétendants? Surtout quand l'un d'entre eux est le petit ami de sa sœur aînée?

    De cette idée de départ assez drôle, Jenny Han , une fois encore, parvient à en faire un ouvrage plein d'humour certes mais aussi sensible, pudique, émouvant. Les pages se tournent toutes seules, on est happées dans cet univers, on retrouve nos 16 ans...Un beau portait des relations familiales, amoureuses, amicales...Une de mes récentes lectures pour adolescents qui m'a le plus enthousiasmée. Vivement la suite!