Frangines
de
Adèle Bréau
Elles sont trois: Mathilde, Violette et Louise.
Trois soeurs à avoir grandi, entre un quotidien en Touraine et des vacances provençales à la Garrigue, tout près de Saint-Remy- de-Provence.
Trois soeurs qui ont ri, pleuré, se sont soutenu, ont jalousé, se sont définies. Par rapport aux deux autres.
Trois soeurs qui ont entremêlé leurs destins.
Et puis, arrive ce nouvel été. Quinze jours dans la bâtisse que le père a désertée. Quinze jours comme un de ces tournants. Où sonne l'heure des bilans.
Où derrière les traditionnels énervements entre elles, on sent sourdre des vérités.
Il y a des romans qui ont le parfum des étés en famille.
Plaisir des retrouvailles. Repas partagés. Habitudes retrouvées. Le temps qui a passé. Les changements à intégrer. Les souvenirs à remonter ou à tisser pour l'avenir. Les pardons à accorder, parfois aussi. Frangines appartient à ces romans-là.
Les trois soeurs ainsi que leur mère et une de leurs filles nous content tour à tour l'histoire. A leurs voix s'intercalent des retours dans le passé. Sorte d'indices accumulés qui permettent de mieux comprendre le tableau d'ensemble de leurs relations et de celles avec leurs ou entre leurs parents. Derrière l'apparente légèreté, se dessinent donc ainsi les silences de chacune d'elles.
J'ai trouvé que cette construction polyphonique et ce choix de mettre progressivement en lumière certains pans du passé fonctionnaient bien.
Frangines est un livre qui se dévore. Parce qu'on a envie de savoir.
Parce que le séquençage narratif nous porte d'un chapitre vers l'autre.
Parce que les personnages sont attachants.
Parce qu'on se laisse baigner par la lumière de la Provence.
Et, même si certaines résolutions sont parfois arrivées un peu trop vite pour moi, j'ai passé un agréable moment de lecture avec ce chœur de femmes.
Trois soeurs à avoir grandi, entre un quotidien en Touraine et des vacances provençales à la Garrigue, tout près de Saint-Remy- de-Provence.
Trois soeurs qui ont ri, pleuré, se sont soutenu, ont jalousé, se sont définies. Par rapport aux deux autres.
Trois soeurs qui ont entremêlé leurs destins.
Et puis, arrive ce nouvel été. Quinze jours dans la bâtisse que le père a désertée. Quinze jours comme un de ces tournants. Où sonne l'heure des bilans.
Où derrière les traditionnels énervements entre elles, on sent sourdre des vérités.
Il y a des romans qui ont le parfum des étés en famille.
Plaisir des retrouvailles. Repas partagés. Habitudes retrouvées. Le temps qui a passé. Les changements à intégrer. Les souvenirs à remonter ou à tisser pour l'avenir. Les pardons à accorder, parfois aussi. Frangines appartient à ces romans-là.
Les trois soeurs ainsi que leur mère et une de leurs filles nous content tour à tour l'histoire. A leurs voix s'intercalent des retours dans le passé. Sorte d'indices accumulés qui permettent de mieux comprendre le tableau d'ensemble de leurs relations et de celles avec leurs ou entre leurs parents. Derrière l'apparente légèreté, se dessinent donc ainsi les silences de chacune d'elles.
J'ai trouvé que cette construction polyphonique et ce choix de mettre progressivement en lumière certains pans du passé fonctionnaient bien.
Frangines est un livre qui se dévore. Parce qu'on a envie de savoir.
Parce que le séquençage narratif nous porte d'un chapitre vers l'autre.
Parce que les personnages sont attachants.
Parce qu'on se laisse baigner par la lumière de la Provence.
Et, même si certaines résolutions sont parfois arrivées un peu trop vite pour moi, j'ai passé un agréable moment de lecture avec ce chœur de femmes.
JC Lattès, 2020, 350 pages