Velvet
de Mary Hooper
Les Grandes Personnes, août 2012
Ce roman débute dans la chaleur étouffante d'une blanchisserie londonnienne aux alentours de 1900. Velvet, après avoir laissé son père se noyer dans un canal, a changé son prénom de Kitty et décidé de prendre son destin en main. De ce fait, elle est devenue employée de l'établissement Ruffold mais ne cesse de s'évanouir. Heureusement, la contremaître la prend en pitié et l'affecte au linge de la clientèle aisée. Elle en vient ainsi à s'occuper des vêtements de Madame Savoya, une médium renommée de la capitale.
Bientôt, remarquée par cette femme fascinante, elle quitte la blanchisserie pour entrer à son service en tant qu'assistante. Elle doit notamment accueillir les clients des soirées spirites et recueillir certaines bribes d'information. Tout d'abord fascinée par les pouvoirs de sa maîtresse, elle voit au fil du temps le doute s'instiller en elle...Et le danger ne tarde pas à la guetter!
Après Waterloo Necropolis, un brillant hommage aux romans victoriens, j'attendais avec impatience le nouvel opus de Mary Hooper. Même si je ne l'ai pas apprécié autant que le précédent, j'y ai retrouvé certaines caractéristiques de l'auteure: le sens de l'intrigue, la qualité des descriptions historiques qui nous permettent de nous immerger dans le monde des médiums , les clins d'oeil aux grands écrivains (cette fois-ci, notre route croise celle de Conan Doyle)...
Un bon moment de lecture en somme. Seuls bémols: les personnages sans doute pas assez fouillés et le rythme qui s'accélère un peu trop à la fin (tout se résout en une vingtaine de pages alors que le reste de l'intrique s'étirait en longueur).
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