Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Dead Man de Jim Jarmusch

    Dead Man

    de

    Jim Jarmusch

    deadman.jpg

    Aujourd'hui, je vais vous parler d'un film. Cela m'arrive rarement d'écrire un billet autour de mes découvertes cinématographiques  ou télévisuelles alors que j'adore regarder des long métrages et des séries.

    Mais voilà, hier soir, parce qu'on me l'avait vivement conseillé, je suis sortie de ma zone de confort et j'ai visionné Dead Man de Jim Jarmusch. J'emploie ce terme "zone de confort" car les westerns et moi, d'aussi longtemps que je me souvienne, ce n'est pas une grande histoire d'amour...Peut-être car toute petite, j'admirais plutôt les héros de capes et d'épée (vive Cyrano, Scaramouche, Fanfan la Tulipe...). Peut-être car la vidéothèque familiale ne regorgeait pas de ce genre...

    Tout commence par un train....A l'intérieur, un homme, Bill Blake, interprété par Johnny Depp...Gros plan sur lui et sur ce train qui file à travers les paysages désertiques de l'Ouest américain...Un passager l'aborde et on apprend ainsi qu'il se dirige vers la ville de Machine où l'attend un emploi de comptable.

    "Vous avez fait tout ce voyage. Tout ce voyage jusqu'en enfer. Vous pourriez bien trouver votre propre tombe"

    Quand il arrive à Machine, son poste a déjà été pourvu. Il tente d'oublier son chagrin au saloon et fait la connaissance d'une fleuriste. Il la raccompagne dans sa chambre mais ils sont surpris par l'ancien amant de cette femme qui leur tire dessus. Blake riposte et abat l'assaillant. Blessé, il parvient à s'enfuir.

    Le lendemain matin, il est réveillé par "Personne", un Indien qui lui avoue qu'il n'a pu lui retirer la balle, logée trop près de son cœur. Quand il apprend son nom, il l'identifie immédiatement à son homonyme, le poète William Blake, et décide de l'accompagner jusqu'au "miroir", là où se rejoignent le ciel et la mer.

    Commence alors pour ces deux hommes bannis un long voyage, entrecoupé de rencontres toutes aussi insolites que les autres.

    dead man 2.jpgdea

    Dans Dead Man, Jim Jarmusch a repris les codes du western tels que je les imagine: les grandes plaines de l'Ouest américain, les marshalls, l'usage des revolvers, les Indiens, les traques, le saloon, la place mineure des femmes...Pour mieux les détourner.

    Ici, il n'y a pas d'héros. Et dès les premières images, on sent bien que Bill Blake est un personnage aux antipodes de ceux qu'on croise généralement dans ce genre cinématographique.

    C'est son odyssée qu'on suit. Une odyssée qui l'emmène d'un train au "miroir", en passant par la Bouche des enfers, cette ville de Machine où rien de bon ne peut arriver.

    Plus il avance dans son périple, plus ce dernier se fait hallucinatoire (sans doute sous les effets de sa blessure). Et plus il perd les insignes de son ancienne personnalité (ses lunettes notamment) pour devenir autre et connaître d'une certaine façon, une renaissance.

    Ce voyage, dans un univers âpre et dur, est magnifié par les images en noir et blanc qui renforcent encore plus cette sensation de fin du monde. Et par la réalisation en général.

    J'ai été bluffée également par le casting réuni par Jim Jarmusch. On croise aussi bien John Hurt que Robert Mitchum ou Iggy Pop (dans une apparition assez délirante)

    Et que dire de la musique de Neil Young? Des accords entêtants qui rythment chaque scène (et pourtant, on m'a appris qu'il avait composé la bande originale en une prise, en découvrant le film) et prennent de plus en plus d'ampleur, comme pour mieux souligner la montée des hallucinations du protagoniste principal.

    Bref, vous l'aurez compris: même si Dead man n'a pas été un coup de cœur, j'ai aimé sortir de ma zone de confort et je sais que certaines images resteront longtemps gravées dans ma mémoire.

    En bonus, je vous laisse un lien vers la bande-annonce.


     

  • Quelques jours à Prague

    Une bulle enchantée à Prague

    prague 171.JPG

    Un réveil qui sonne trop tôt/Mais sentir l'excitation prendre le dessus/ Dans quelques heures, je serai à Prague/Un trajet de l'aéroport à la ville tant attendue surprenant/Se trouver au milieu des champs et voir au dernier moment les premiers immeubles se dessiner/Un hôtel magnifique/Poser les valises et repartir tout de suite à la découverte/Des rayons de soleil qui illuminent les façades/Ne plus savoir où donner de la tête devant tous les détails Art nouveau/La Maison municipale/La vieille place/Être émerveillée par les automates de la vieille horloge/Se retenir de pousser des cris de stupéfaction/Faire une pause pour écouter le sourire aux lèvres un groupe de jazz/Avoir envie de réécouter Louis et Ella/What a wonderful world/Le pont Saint-Charles/S'asseoir le long du fleuve pour déguster une bière/Admirer le panorama/Se sentir bien tout simplement/Kafka et son univers qui décidément ne m'attire pas/To be a fashion addict or not to be a fashion addict/Céder aux sirènes du shopping/Un nouveau blouson en cuir, des boucles d'oreille et des bracelets/Se lever sous la pluie/Tomber amoureuse de l'artiste Mucha/Avoir envie de dévaliser toute la boutique de souvenirs et se retenir/De nouveaux marque-pages pour accompagner mes lectures/Le ghetto sous une averse/Trouver que le temps s'accorde à merveille avec cette visite/Être sous le choc d'une expo de dessins d'enfant/Les voir représenter en couleurs l'horreur qu'il vivait/Marcher, marcher, toujours marcher/Clic clac/Emmagasiner le maximum de photos de toutes les merveilles qu'offrent les rues/Vive la pizza/Des apéros dinatoires/La colline de Petrin/Une Tour Eiffel en dix fois moins grande/Le quartier de Mala Strana/La Maison qui danse/Le pont Saint-Charles à la tombée de la nuit/Croiser dans cesse des musiciens de rue talentueux/Le château et la cathédrale pour une dernière journée/Une foule qui applaudit des reprises de Bob/Profiter des derniers instants de cette ville/Prague, I love you