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chambre mortuaire

  • La Chambre mortuaire

    La Chambre mortuaire 

      Jean-Luc Bizien

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    1888. Sarah Englewood, jeune anglaise, vient d'être quittée par Pierre, un Français qu'elle avait suivi à Paris. Réduite à la misère financière, elle erre dans les rues de la capitale. Ses pas la portent vers une maison incroyable en forme de pyramide, propriété de Simon Bloomberg, un aliéniste aux méthodes décriées par ses collègues. Elle y accepte un poste de gouvernante. Et très vite, elle va de surprise en surprise dans ce lieu aux bibelots étranges, aux recoins sombres, aux employés revêches, aux chimpanzés enfermés dans une cage au salon...Sans oublier les mystères qui entourent son employeur tels que la disparition de sa femme...

    Parallèlement, un homme se jette du haut d'un immeuble. L'enquête est confiée aux enquêteurs Léonce Desnoyers et Raoul Mesnard. Mais lorsqu'ils essaient d'analyser le cadavre, il a mystérieusement disparu de la morgue... 

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    J'ai toujours bien aimé la collection Grands détectives chez 10/18, que ce soient les oeuvres de Jean-François Parot, Anne Perry, Fiona Buckley...et je n'ai pas été déçue par cet ajout à leur catalogue.

    En effet, Jean-Luc Bizien s'inscrit dans la lignée de ces auteurs de polars historiques. Il parvient à nous restituer l'ambiance du Paris de la fin du 19ème siècle, notamment par la description du cabaret d'Aristide Bruant, des troquets à absinthe... Il réussit aussi à dresser un tableau de l'état de l'aliénisme à cette époque.

    De plus, il sait à merveille adopter le ton des feuilletons populaires. Il alterne ainsi de courts chapitres et différents points de vue qui relancent sans cesse l'intrigue et épaississent le mystère. Cette technique stylistique s'avère d'ailleurs particulièrement payante à la fin où le suspense et l'inquiétude ne cessent de grandir.

    Certains personnages se révèlent également assez attachants tels le colosse Ulysse ou Léonce Desnoyers et son acolyte. En revanche, je trouve dommage que le trio amoureux ne soit qu'esquissé. On a donc du mal à adhérer aux sentiments des personnages, à en comprendre l'évolution et surtout l'issue très conventionnelle.

    Bref, un plaisant moment de lecture. Peut-être emprunterai-je le second volet de cette nouvelle série policière La Main de gloire.

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    10/18, 430 pages, 8,80 €