Les Amants météores
d'Eloïse Cohen de Timary
"Comme un sportif avant l'épreuve, elle se répète mentalement le geste à accomplir. C'est sûr, elle aurait préféré faire cela à l'hôpital-entendre le bip des machines, le chariot repas qui passe dans le couloir, sentir l'odeur des détergents médicaux et puis celle, si familière, des anesthésiants-mais les circonstances ont voulu qu'elle se trouve quelque part en Bretagne, dans cette vieille maison aux murs humides et aux tomettes écaillées par le temps."
A quoi tiennent les rencontres d'une vie ? A un détour, à un bus manqué ou à un sourire croisé par hasard et qui s'attarde dans la mémoire.
Pour Marianne et Virgile, c'est une interview ratée qui les a rapprochés. Un échange de regards dans un bar reculé. Et les voilà, nos amants météores.
Nos amants étonnants. Nos amants incandescents. Nos amants émouvants. Nos amants marquants.
On dit souvent que toutes les histoires d'amour ont déjà été contées et qu'il ne reste plus qu'à trouver une manière différente de les écrire. C'est ce qu'a réussi à faire dans ce second roman Éloise Cohen de Timary.
Déjà en réinventant le modèle de couple avec ce héros à la sexualité fluide qu'on aurait pas forcément attendu dans le rôle de l'amant éperdu.
Puis, en livrant un récit d'amour à la fois éphémère et ancré dans le futur. Comme s'il jouait sa propre partition. Aux accents de vie et de mort.
Il y a de très belles images entre ces pages. Des images qui puisent leurs racines dans ces jardins paysages si chers à Virgile. Dans ce ciel météore aussi.
Il y a des scènes qui marquent. Comme cette fête opulente aux allures de crépuscule. Comme ce week-end iodé. Comme cette arrivée dans leur appartement de Montmartre. Comme ce déjeuner chez les parents.
Il y a cette alternance de narration. Ces voix qui s'entremêlent pour mieux nous parler de cette relation fulgurante.
J'ai trouvé cette construction intéressante. Même si j'ai eu du mal parfois à quitter Virgile et Marianne pour Florence, cette médecin attachante mais dont je ne percevais pas l'importance.
Même si la fin m'a permis de mieux saisir la portée de cette protagoniste, j'aurais préféré moins me plonger dans son vécu pour mieux rester avec nos amants.
De même, je dois avouer que j'ai moins accroché avec Tatiana et avec toute la partie de l'intrigue qui se rapporte à elle.
J'ai regretté également que certains thèmes forts ne soient pas plus développés. Comme celui de la possibilité de la paternité.
Pour autant, malgré ces quelques bémols, je garderai un bon souvenir de cette lecture et de nos amants météores.
Pour Marianne et Virgile, c'est une interview ratée qui les a rapprochés. Un échange de regards dans un bar reculé. Et les voilà, nos amants météores.
Nos amants étonnants. Nos amants incandescents. Nos amants émouvants. Nos amants marquants.
On dit souvent que toutes les histoires d'amour ont déjà été contées et qu'il ne reste plus qu'à trouver une manière différente de les écrire. C'est ce qu'a réussi à faire dans ce second roman Éloise Cohen de Timary.
Déjà en réinventant le modèle de couple avec ce héros à la sexualité fluide qu'on aurait pas forcément attendu dans le rôle de l'amant éperdu.
Puis, en livrant un récit d'amour à la fois éphémère et ancré dans le futur. Comme s'il jouait sa propre partition. Aux accents de vie et de mort.
Il y a de très belles images entre ces pages. Des images qui puisent leurs racines dans ces jardins paysages si chers à Virgile. Dans ce ciel météore aussi.
Il y a des scènes qui marquent. Comme cette fête opulente aux allures de crépuscule. Comme ce week-end iodé. Comme cette arrivée dans leur appartement de Montmartre. Comme ce déjeuner chez les parents.
Il y a cette alternance de narration. Ces voix qui s'entremêlent pour mieux nous parler de cette relation fulgurante.
J'ai trouvé cette construction intéressante. Même si j'ai eu du mal parfois à quitter Virgile et Marianne pour Florence, cette médecin attachante mais dont je ne percevais pas l'importance.
Même si la fin m'a permis de mieux saisir la portée de cette protagoniste, j'aurais préféré moins me plonger dans son vécu pour mieux rester avec nos amants.
De même, je dois avouer que j'ai moins accroché avec Tatiana et avec toute la partie de l'intrigue qui se rapporte à elle.
J'ai regretté également que certains thèmes forts ne soient pas plus développés. Comme celui de la possibilité de la paternité.
Pour autant, malgré ces quelques bémols, je garderai un bon souvenir de cette lecture et de nos amants météores.
JC Lattès, 328 pages, 2020