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  • Ces livres que je n'ai pas chroniqués au mois d'avril 2015

    Ces livres que je n'ai pas chroniqués au mois d'avril 2015

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    Me voici de retour avec un type de billet que j'avais quelque peu délaissé ces derniers temps.

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    Pour commencer ces mini-critiques, une austenerie:

    Insaisissable Mr Darcy de Kara Louise. J'ai cédé à la tentation lors de ma visite au Salon du Livre. Et je me suis plongée assez rapidement dedans. Dans cette énième relecture d'Orgueil et préjugés, l'auteur a imaginé qu'Elizabeth, après avoir refusé la première demande en mariage de Darcy, perdait son père. Et de fil en aiguille, devenait gouvernante dans une famille proche des Darcy. L'occasion forcément de revoir son prétendant...Mais aussi de découvrir Pemberley.

    Certes, ce n'est pas la meilleure austenerie que j'ai lue. Certes, certains ressorts d'intrigue semblent trop évidents et trop gros...Néanmoins, presque un mois après avoir achevé cet ouvrage, j'en garde de bonnes impressions. Une lecture idéale pour l'été!

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    Après l'univers de Jane Austen, direction la Cité des Doges à la rencontre de Leonora, l'héroïne d'une série de romans policiers imaginée par Frédéric Lenormand. Sur les conseils d'un collègue, je me suis lancée dans le premier tome.

    On y fait la connaissance de Leonora qui a été élevée toute sa vie dans un couvent. Elle en est retirée pour faire la rencontre de son père, un noble reconnu de Venise. Mais son statut d'enfant illégitime crée quelques remous au sein du foyer domestique. Lorsque son père est arrêté pour un trafic, Leonora entreprend de le disculper. Heureusement, dans cette ville de faux-semblants et de trahisons, elle peut compter sur l'appui d'un professeur de bonnes manières français, d'une servante et d'un aventurier désargenté rompu aux usages de la bonne société vénitienne.

    Rebondissements multiples,chausse-trappes, rencontres dangereuses...constituent les ingrédients de ce roman bien mené. Sans oublier une description de Venise à la fin du 18ème siècle.

    Une bonne entrée en matière donc pour cette succession d'aventures: l'héroïne est attachante, le rythme enlevé, l'ironie souvent présente...Un agréable divertissement mais, contrairement à d'autres cycles comme les Perry ou les Marston, je ne suis pas pressée de me plonger dans le second volume.

     

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    Retour quelques siècles en avant...Place cette fois-ci à Anne de Bretagne, dans les années déterminantes de 1488 à 1491.

    A la médiathèque, nous avons beaucoup de tomes de cette collection Mon histoire, publiée chez Gallimard Jeunesse. Et jusqu'à présent, je n'en avais ouvert aucun.

    Le principe: sous la forme d'un journal intime, nous découvrons grâce à une narratrice connue ou anonyme toute une époque.

    Ici, forcément, nous sommes plongés dans le duché de Bretagne à un moment clé de son histoire. En effet, le duc, père de Anne, doit livrer une bataille sans mercis contre Charles VIII, le roi des Français, qui entend annexer son duché. Par le prisme d'Anne, nous en apprenons donc plus sur ce conflit, sur les jeux d'alliance, sur les mouvements de combats, sur ce sentiment de précarité qui étreignaient les habitants de ce duché...

    Mais cet aspect pédagogique ne prend jamais le pas sur le déroulé de l'intrigue. Chaque entrée distille des informations tout en nous livrant les sensations ou les actions d'Anne.

    Avec ce procédé, on peut toujours se poser la question de la limite entre fiction et réalité. Sans doute qu' Anne n'a jamais ressenti tout ce qui est exprimé. Cependant, quand on pense au public visé, j'approuve ce parti pris. Il permet vraiment aux plus jeunes d'assimiler de façon ludique tout un pan de l'histoire.

     

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    Enfin, pour clore ce billet, partons à la rencontre de Lara Jean. Je ne vous ai jamais dit que, parmi les séries que je préfère en adolescents, figure en bonne place celle de Jenny Han: L'été où. Je me souviens avoir dévoré cette trilogie et avoir retrouvé mes 15 ans. Quel plaisir de lecture!

     Aussi, quand ce titre est paru récemment, je me suis jetée dessus lors de son arrivée à la médiathèque. Lara Jean a pour habitude d'écrire une lettre à tous ceux qu'elle a aimés. Une manière pour elle d'oublier tous ces garçons. Mais elle ne leur adresse jamais cette missive. Jusqu'au jour où elle apprend avec horreur que ces déclarations ont été envoyées. Comment gérer cette situation au quotidien? Comment se confronter à tous ces anciens prétendants? Surtout quand l'un d'entre eux est le petit ami de sa sœur aînée?

    De cette idée de départ assez drôle, Jenny Han , une fois encore, parvient à en faire un ouvrage plein d'humour certes mais aussi sensible, pudique, émouvant. Les pages se tournent toutes seules, on est happées dans cet univers, on retrouve nos 16 ans...Un beau portait des relations familiales, amoureuses, amicales...Une de mes récentes lectures pour adolescents qui m'a le plus enthousiasmée. Vivement la suite!

     

     

     

  • Du vent dans mes mollets de Raphaële Moussafir

    Du vent dans mes mollets

    Raphaële Moussafir

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    "Comme ça fait une semaine que j'ai des mauvaises notes, mal à la tête et que je dors tout habillée avec mon cartable et mes affaires de gym pour ne pas être en retard à l'école, maman m'a proposé d'aller voir Madame Trebla, une dame qui parle avec les enfants et qui après quelques dessins, arrive à les convaincre de se mettre en pyjama le soir, d'enlever leur cartable et leurs chaussures avant de se coucher à l'intérieur de leurs couvertures".

    Ainsi débute le récit de Rachel Gladstein qui, du haut de ses neuf ans, nous raconte avec un ton à la fois drôle et lucide les événements de sa vie. On assiste ainsi à ses séances avec la fameuse Madame Trebla, ses canulars téléphoniques à Mme Courtecuisses, ses jeux avec son amie Hortense, son abonnement au club Barbie, ses relations avec sa Maman, les humiliations que lui inflige son institutrice...

     

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    Cela faisait quelque temps que j'avais remarqué ce court ouvrage (111 pages). Puis, la sortie récente du film avec Agnès Jaoui, Isabelle Carré et Denis Podalydès a agi comme un déclic.

    Je me suis donc plongée aujourd'hui dans les aventures de cette petite fille pas ordinaire et je n'adu vent dans mes mollets,raphaële moussafir,j'ai lu,enfanti pu reposer le livre qu'une fois achevé. 

    C'est le genre de roman qui ne peut pas laisser indifférent. Grâce à lui, on ressent toute une palette d'émotions. On passe du rire aux larmes, de l'étonnement à l'abattement...Et le tout avec légèreté. 

    La plume de l'auteure y est sans doute pour beaucoup. En effet, elle n'a pas recherché les effets de style. Au contraire, le langage très oral sonne juste. On a réellement l'impression d'entendre la voix d'une petite fille de neuf ans mais d'une petite fille de neuf ans dotée déjà d'un certain discernement. Et il convient de le souligner car généralement, tous les créateurs n'arrivent pas à relever le défi de faire parler un enfant comme un enfant. Chapeau bas donc à cette écrivaine!

    Je ne peux résister au plaisir de vous livrer quelques citations:

    "J'ai remarqué que quand on est triste ou qu'il y'a une mauvaise nouvelle, la vie autour ne change pas. Comme le jour où mamie est morte, j'étais dehors, il y'avait du vent, et quand on m'a dit que mamie était morte, il a quand même continué à y'avoir du vent dans mes mollets. Quand on est triste, les objets ne sont pas tristes, ils font comme si de rien n'était, et ça, ça me rend encore plus triste"

    "Et moi, je sais très bien qu'un physique spirituel, c'est un physique qui a plus d'esprit que de beauté et que si j'avais eu un physique plus beau que spirituel, on n'aurait pas été deux à mon goûter d'anniv"

    Bref, vous l'aurez compris: un livre émouvant que je vous recommande vivement! Seul bémol: son peu de pages. J'aurais aimé accompagner plus longtemps Rachel.

    Ce billet marque ma seconde participation au challenge Cent pages organisé par La Part manquante, le blog de TyJecyka.du vent dans mes mollets,raphaële moussafir,j'ai lu,enfant

    J'ai lu, 2012

    4,20 €