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tracy kiely

  • Ces livres que je n'ai pas chroniqués au mois d'août

    Ces livres que je n'ai pas chroniqués au mois d'août

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    Comme vous l'avez peut-être remarqué, j'ai éprouvé des difficultés à me relancer dans le blog à mon retour de vacances.

    Pourtant, pendant ma quinzaine de jours espagnole, j'ai eu le temps de découvrir quelques romans. Mais en revenant, j'ai eu du mal à partager mes impressions avec vous, à l'exception de celles autour de La Fille du temps de Joséphine Tey et de Notting Hill with...Love actually.

    Par conséquent, je me suis dit que, même si nous sommes à la moitié du mois de septembre, j'allais  recourir à la rubrique que j'avais inaugurée sur ce blog en juillet: ces livres que je n'ai pas chroniqués...

    Voici donc les quelques romans que je n'ai pas évoqués.

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    Tout d'abord, La mort n'est pas une fin d'Agatha Christie. Grâce au challenge de George, je me suis ré-intéressée à l’œuvre de cette grande dame du crime.

    Dans ce volume, elle plonge son lecteur dans l'Egypte antique. Reniseneb, une jeune veuve, est revenue habiter la demeure de son père, le grand prêtre Imhotep. Ce dernier ramène d'un long voyage dans le Nord sa nouvelle épouse, Nofret. Une situation qui ne va pas être bien acceptée par ses trois fils ni par les femmes des deux aînés. Les disputes se font de plus en plus fréquentes...jusqu'au drame. Nofret est retrouvée morte. Et les cadavres continuent de s'accumuler...Reniseneb décide de mener l'enquête, assistée d'Hori, le scribe de la famille.

    J'ai beaucoup aimé cette incursion dans une autre époque. Une manière de découvrir le quotidien d'une famille aisée dans l'Egypte antique. De plus, comme souvent, je n'ai pas du tout soupçonné le/la/les coupables. J'ai trouvé également la narratrice très attachante et l'intrigue sentimentale plaisante.

    Bref, un cru d'Agatha Christie que je recommande et qui fait très bien voyager dans le temps tout en préservant le suspense.

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    Autre découverte de ce mois d'août: Le club des philosophes amateurs de Alexander McCall Smith.

    Isabel Dallhouse est une femme d'un quarantaine d'années. Elle habite Edimbourg et passe ses journées à lire des articles de son club de philosophie afin de déterminer lesquels sont susceptibles d'être publiés dans une revue d'éthique appliquée. Un soir, alors qu'elle est à l'opéra, elle assiste à la chute mortelle d'un jeune homme. Troublée par les circonstances qui entourent cet événement, elle décide de mener l'enquête.

    Cela faisait quelque temps que j'entendais parler sur la blogosphère de cette série d'Alexander McCall Smith. Aussi, quand j'ai trouvé le premier volume chez un libraire, je n'ai pas longtemps hésité. Malheureusement, contrairement à certaines blogueuses, je n'ai pas ressenti le même engouement. J'ai aimé l'atmosphère de ce roman. Les personnages m'ont semblé intéressants. Mais j'ai trouvé que l'intrigue s'étirait un peu trop en longueur et je n'ai pas accroché aux digressions philosophiques.

    Néanmoins, je pense que j'emprunterai la suite car j'aimerais voir ce qu'il advient de l'héroïne et de son entourage.

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    Autre série que j'ai entamée au mois d'août: celle des Tracy Kiely. Suite à un billet d'Alice, j'avais commandé Murder at Longbourn. Il m'a fallu plus de six mois pour le sortir de ma PAL. Mais une fois entamé, je l'ai dévoré.

    Elizabeth Parker vient de rompre avec son petit ami. Pour oublier sa solitude sentimentale, elle choisit de célébrer le réveillon du nouvel an chez sa tante. Cette dernière qui dirige une maison d'hôtes (baptisée Longbourn en hommage à Jane Austen) a décidé de tenir une fête pendant laquelle un crime aura lieu.

    Une fois sur place, Elizabeth réalise avec horreur qu'elle a accepté de séjourner là-bas en compagnie de Peter McGowan, son ennemi d'enfance.

    Les préparatifs pour la Murder Party s'enchaînent. Les comédiens et les invités arrivent. Jusqu'au drame...Un des participants est retrouvé mort.

    Elizabeth mène l'enquête.

    J'ai retrouvé avec plaisir, dans ce roman, la trame sentimentale d'Orgueils et préjugés. Tracy Kiely a, en effet, repris les ressorts de l'intrigue la plus célèbre de la romancière britannique. Mais elle y a ajouté un canevas policier bien ficelé.

    On passe un très bon moment à la lecture de cet ouvrage et je vous le recommande vivement si vous êtes fans des austeneries. Je pense que je ne tarderai pas à me lancer dans Murder on the bride side, inspiré de Raison et sentiments.

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    Au mois d'août, je me suis également trouvée happée par Le chuchoteur de Donato Carrisi. Un polar italien dont j'avais entendu le plus grand bien chez Bianca.

    Cinq petites filles ont disparu. Cinq fosses ont été retrouvées dans la clairière. Au fond de chacune d'entre elles, un membre: le bras gauche. Et à côté d'elles, un sixième bras.

    L'équipe de Goran Govila est dépêchée sur les lieux de cette découverte macabre. Très vite, ils se rendent compte que le sixième bras appartient à une petite fille encore vivante.

    Mais aucune disparition n'a été signalée. Pour les aider dans leur tâche, on leur adjoint les services de Mila Vazquez, une spécialiste de l'enlèvement des mineurs.

    Une course contre-la-montre est alors lancée. Face à eux: un adversaire qui semble en permanence les devancer.

    J'ai beaucoup aimé le schéma narratif: plusieurs voix se répondent et brouillent les pistes temporelles. De même, le côté très psychologique de l'intrigue m'a vivement intéressée. J'ai également adoré l'intrigue très construite et dont le dénouement m'a bluffée.

    Bref, vous l'aurez compris: un polar coup de cœur dont je vous recommande vivement la lecture.

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    Enfin, je souhaiterais conclure ce billet par quelques lignes autour d'un roman pour adolescents qui m'a beaucoup touchée. J'avais lu de très belles chroniques chez Syl et Bianca et comme j'aime beaucoup ce que fait Mikaël Ollivier, je me suis lancée avec grand plaisir dans Le Monde dans la main.

    La veille de ses 16 ans, Pierre est parti avec ses parents à Ikea pour refaire sa chambre. Soudain, sa mère s'éloigne et les abandonne sur le parking de ce grand magasin suédois. Le père et le fils croient à un départ momentané. Toutefois, les heures se transforment en journées, puis en semaines...Et ils doivent se résoudre à accepter cette disparition et à se reconstruire sans Marie-des-Neiges.

    Je me suis laissée emporter par la justesse des mots, des personnages et des situations. Avec pudeur, sensibilité et humour, l'auteur évoque le deuil, le chagrin qui s'ensuit, la vie qui continue, la famille qui n'est jamais telle qu'on se la représente...Jusqu'à un dénouement final qui éclaire tout et qui m'a tiré des larmes.

    Bref, vous l'aurez compris: cette œuvre rare constitue un gros coup de cœur!