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  • La bande dessinée du mardi

    Bonsoir à tous,

    J'inaugure une nouvelle catégorie: celle de la bande dessinée/manga du mardi. Comme je suis une grande fan du 9ème art, j'essaierai de vous parler toutes les semaines de mes coups de coeur dans ce domaine.

    Et pour commencer:

    Fog

    tome 1: Le tumulus

    scénario: Roger Seiter

    illustrations et couleurs: Cyril Bonin

     

    le tumulus.jpg

     

    Saint Magnus Bay, îles Shetland, 1874: Sir Thomas Launceston a découvert un tumulus. Sur une dalle dégagée à l'entrée, on peut lire "Ici reposent Viga-Jon et son frère Haakon trahis et tombés sous les coups perfides des habitants de ces contrées...Que les assassins soient maudits pour 1000 générations et que leurs decendants sachent..."

    Malgré les avertissements superstitieux de la population locale, l'explorateur entre dans la tombe et retrouve les corps bien conservés de ces deux Vikings.

    Quelques jours plus tard, le navire transportant ces cadavres vers la capitale fait naufrage.

    En même temps, deux joailliers trouvent la mort à Londres. L'inspecteur Andrew Morton est dépêché sur l'enquête. Il doit trouver au plus vite le coupable, surtout que des journalistes tels que Rupert Graves commencent à évoquer comme meurtriers les deux fantômes Vikings. Cette thèse semblerait accréditée par le recours à la hache comme arme du crime.

    Mais bien vite Scotland Yard piétine alors que les assassinats se multiplient...

     

    tumulus 2.jpg


    J'ai découvert cette bande dessinée sur les conseils d'un collègue et il m'a paru évident de l'évoquer dans le cadre du challenge Victorien d'Arieste auquel je participe...challenge victorien,bande dessinéemanga  du mardi,roger seiter,cyril bonin,casterman,fog,tumulus

    Fog comprend huit tomes et est divisé en quatre diptyques. Chacun d'entre eux se rapporte à une enquête, ce qui fait qu'à la fin du tome 2 l'énigme évoquée dans le tome 1 trouve sa résolution. Cette construction est très avantageuse. Elle donne la possibilité de s'intéresser aux personnages sans délayer trop les intrigues. Par exemple, on peut très bien arrêter la lecture au tome 2 ou au contraire, retrouver avec plaisir les héros pour de nouvelles aventures. Rares sont les séries actuellement qui répondent à un tel schéma!

    L'évocation victorienne aux confins du fantastique est très bien faite. En effet, grâce aux dessins de Cyril Bonin, on est plongés avec plaisir de plain-pied dans le Londres du 19ème siècle, une capitale marquée par le spiritisme. Et on ne sait pas d'ailleurs immédiatement si l'énigme des fantômes trouvera une issue rationnelle ou non.

    Il convient aussi de souligner le génie machiavélique de Roger Seiter qui multilplie les fausses pistes. Comme dans tout bon roman policier, le lecteur avance des hypothèses vite réfutées et ne peut trouver seul la clé de l'énigme.

    Néanmoins, j'ai eu du mal à accrocher aux dessins des personnages au début. Je trouvais que Bonin leur conférait un côté un peu brouillon, à la limite de l'esquisse. Mais au fil des pages, je me suis habituée. 

    Et je me suis même attachée à eux. C'est sans doute dû au talent de Seiter et de Bonin. Malgré l'imprécision du coup de crayon, je trouve qu'on arrive à se faire une bonne ideée de leur caractère ainsi que de leur place dans la société.

    Bref, vous l'aurez compris: une bande dessinée qui vaut le détour si comme moi vous êtes fans de l'époque victorienne et des intrigues policières alambiquées!

    Collection Studio, Casterman, 2002, 10,95 € 

    ou

    L'intégrale volume 1, collection Haute densité, Casterman, 2010, 16 €

     

     

  • Le Mouron rouge ou les exploits d'un Anglais lors d'une Révolution française revisitée

    Le Mouron rouge

    Baronne Orczy

    Le mouron rouge, baronne Orczy, Révolution française

     

    Paris, septembre 1792: alors que les nobles ne cessent de se faire pourchasser et guillotiner, le Mouron rouge, qui tient son surnom de la fameuse fleur, et sa bande multiplient les exploits pour les emmener enLe mouron rouge, baronne Orczy, Révolution française Angleterre. 

    Ainsi, dès les premières pages, on assiste à un de ces sauvetages héroïques. A la barrière de Neuilly, le héros, déguisé en vieille tricoteuse au fouet orné de cheveux des exécutés, arrive à faire passer la comtesse de Tournay et ses deux enfants.

    Quelques jours plus tard, on retrouve ces rescapés au Repos du pêcheur, une auberge non loin de Douvres. Deux des complices du Mouron rouge les ont amenés. Ils discutent à bâtons rompus jusqu'à l'arrivée de Sir Percy Blakeney, un dandy stupide très proche du Prince de Galles et de sa femme, Marguerite Blakeney, une ancienne actrice française, soeur du Révolutionnaire Armand Saint-Just et qui aurait dénoncé jadis une famille de nobles et les aurait ainsi envoyés à la guillotine.

    Ils raccompagnent justement le frère de Marguerite. Après l'avoir regardé s'embarquer, cette dernière est abordée par Chauvelin, un ancien contact français qui souhaite l'engager pour une mission. Il voudrait qu'elle l'aide à découvrir l'identité de ce mystérieux Mouron rouge. La jeune femme refuse mais une semaine plus tard, sous la menace du chantage, se voit contrainte d'accepter. En effet, Chauvelin aurait retrouvé une lettre compromettante pour Armand.

    Ainsi commence pour elle une course-poursuite pour essayer de sauver tant son frère que le fameux justicier.

    Le mouron rouge, baronne Orczy, Révolution française

    Comme je suis amatrice des romans historiques populaires d' Alexandre Dumas ou de Michel Zévaco, cela faisait quelques années que je voulais lire cet ouvrage de la Baronne Orczy. Et le voir mentionné par plusieurs blogs dont celui de Books are my wonderland a ravivé cette envie.

    J'ai parcouru rapidement ce livre. Même si on découvre assez tôt  qui se dissimule derrière le Mouron rouge, l'intrigue est assez bien menée. Les rebondissements s'enchaînent, les exploits se multiplient (notamment à la fin quand Chauvelin essaie de coincer son ennemi et sa bande)...On assiste également à quelques intrigues amoureuses. En somme, les ingrédients d'un bon roman populaire sont réunis.

    En revanche, ce qui m'a dérangé, ce sont les nombreuses inexactitudes historiques. Par exemple, dès le début du roman est évoquée la date de septembre 1792. A cette période, selon l'auteure, la guillotine serait utilisée de façon intensive. Or, justement, devant la lenteur des jugements du Tribunal révolutionnaire, beaucoup de nobles furent assassinés lors des Massacres de septembre.

    La peinture de la Révolution et des Français m'a semblé également très caricaturale. Et puis le passage sur l'aversion des Français pour les Juifs et sur la description d'un personnage juif m'a quelque peu choqué.

    En voici des extraits " Desgas revint, suivi d'un juif d'un certain âge, vêtu d'une casaque sale et râpée, luisante de graisse aux épaules[...] Il se tenait le corps penché en avant, ainsi que le faisaient ceux de sa race, qui affectaient cette tenue par fausse humilité dans les siècles passés, avant la victoire de l'égalité et de la liberté religieuse; il marchait derrière Desgas avec l'allure traînante qui est restée jusqu'à ce jour la caractéristique du marchand juif dans l'Europe continentale"

    Autre morceau choisi: "Chauvelin qui avait contre ce peuple détesté tous les préjugés français"

    Bref, vous l'aurez compris: une lecture divertissante si on occulte les approximations historiques et les points de vue parfois trop arrêtés de l'écrivaine. Mais je ne pense pas que je m'attaquerai à la suite (la série du Mouron rouge comporte en effet neuf romans)

  • Challenge Rentrée littéraire

    Bonjour,

    Je m'inscris à un nouveau défi organisé par mon amie Loucy.

    Il s'agit du challenge Rentrée littéraire qui court jusqu' au 1er avril 2013.

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    Elle a préselectionné 22 titres et déterminé plusieurs niveaux:

    de 1 à 5 livres:"Chloé Schmitt"

    de 6 à 10 livres: "JK Rowling"

    de 11 à 15 livres "Laurent Gaudé"

    de 16 à 20 livres "Olivier Adam"

    21 et + de livres: "Amélie Nothomb"

    Pour plus de détails, c'est ici.