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  • J'ai eu 31 ans

    J'ai eu 31 ans...

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    Des textos tour à tour classiques, poétiques, surprenants, attendus..../Un coup de fil depuis un train/Des mails et des messages sur Facebook de mes copinautes/Des appels de mes plus proches/Des préparatifs toutes la journée/Être comme d'habitude en retard.../Françoise, celle qui me sauve toujours la mise dans le dernier quart d'heure/Un buffet coloré/Des amis qui viennent passer quelques heures/Des rires/Des sourires/ Des discussions à bâtons rompus/Des verres qui se lèvent/ Des séances photos/Être pourrie gâtée/Un nouveau it-bag/Une guirlande colorée pour illuminer mon quotidien/Florence Foresti, à nous deux.../Une pochette et des boucles d'oreille/Un roman que j'espérais/Recommencer le lendemain en famille/Que c'est bon la raclette!/ Être de nouveau pourrie gâtée/ Des boucles d'oreille Cécile et Jeanne/D'autres boucles d'oreille Agatha/Non, je n'aime pas du tout les bijoux.../ Des verres à vin pour la bonne vivante maladroite que je suis/ Une écharpe rouge pour accompagner mes sorties hivernales/Un cadeau à trouver pour ma grand-mère/ Un macaron aux framboises délicieux/ Un café artisanal/ Le plaisir d'être ensemble.../Et un grand MERCI à vous tous, vous qui m'accompagnez depuis longtemps ou moins longtemps et qui me rendez la vie si belle....

  • Mon mois de novembre à la manière de Moka

    Mon mois de novembre à la manière de Moka

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    Visite de l'exposition Désirs et voluptés à l'époque victorienne au musée Jacquemart-André/ Marquer un temps d'arrêt devant certains tableaux/Choisir l'Absence fait grandir l'amour comme nouveau fonds d'écran de téléphone portable/Aller prendre le thé chez Ladurée sur les Champs-Elysées/Avoir des yeux de petite fille émerveillée et prendre la résolution avec Anissa de plus se faire plaisir/Voir une collègue relever le gage de porter un diadème de fée toute la journée/En rire/Se gaver de mousse au chocolat et se dire que je devrais me lancer un jour dans sa réalisation/Les 4 ans de mon filleul/Un gâteau au chocolat en forme de cœur/Reprendre les accueils de classe et adorer retrouver la spontanéité des enfants/Des questions et des regards cultes/Chanter à tue-tête le tube Bitch des Plasticines/l'incivilité poussée à son paroxysme un soir entre Châtelet et les Halles/les couloirs angoissants de l'Hôtel Dieu (on se croirait dans Shining)/les blagues qui n'appartiennent qu'à mon ami François/Hésiter/Se poser des questions/ "Demain est un autre jour"/Des textos qui instillent un peu de douceur/Bienvenue à Ernestine/Perdre ou gagner des paris, là est la question.../Une soirée improvisée avec mon frère/Repasser devant nos anciennes écoles et notre ancien domicile/S'asseoir sur un banc/Aller manger dans un resto "concept"/La Vie d'Adèle/Rire/Un gros coup de fatigue/l'anniversaire surprise d'une collègue/La nuit tombe trop tôt/Des envies de se lover sur mon canapé rouge avec un bon thé/Apprendre de ses erreurs/Se tordre le pied un soir dans les rues de Paris/Croiser mon frère par hasard dans mon quartier/L'anniversaire de Françoise/Parler d'histoire à bâtons rompus/Le début d'une valse-hésitation/Chercher de nouvelles robes/Des coups de fil sans vraie raison/Flâner dans les coulisses de la SFP en quête de décors pour une future exposition/du chocolat noir, du coca light et La garçonnière d'Hélène Grémillon: les ingrédients d'une très bonne soirée/ la scène de balcon de Roméo et Juliette revisitée/Des fous rires/Une mauvaise nouvelle concernant un futur projet/28 adolescents qui acceptent de passer 3 heures un samedi après-midi et qui livrent leur création/ Adorer ce moment de partage/ Être bluffée par un morceau de blues/Une pizza quatre fromages exceptionnelle/Faire plaisir à un collègue/Se déhancher assise sur du Beyoncé/Rire/Décembre déjà...

  • La Garçonnière de Hélène Grémillon

    La Garçonnière

    de

    Hélène Grémillon

     

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    "Lisandra était entrée dans la pièce les yeux rougis, gonflés d'avoir trop pleuré, titubante de chagrin, les seuls mots qu'elle avait prononcés étaient: "il ne m'aime plus", elle les avait répétés inlassablement, comme si son cerveau s'était arrêté, comme si sa bouche ne pouvait plus rien proférer d'autre: "il ne m'aime plus". "Lisandra je ne t'aime plus", avait-elle soudain articulé comme si ses mots à lui sortaient de sa bouche à elle, apprenant ainsi son prénom, j'en profitai pour m'immiscer dans sa tétanie"

    C'est ainsi que Vittorio, psy de son état, a rencontré pour la première fois Lisandra. Bouleversé par leur bref entretien, il a tout fait pour la retrouver. Ils se sont mariés.

    Et un soir, en rentrant du cinéma, il l'a découverte, morte, défenestrée.

    "Lisandra, je n'aurais jamais pensé parler d'elle au passé...."

    Très vite, la police est persuadée de sa culpabilité et le fait écrouer.

    Pour tenter de prouver son innocence, il doit recourir à l'aide d'une de ses anciennes patientes, Eva Maria.

     

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    J'avais beaucoup aimé le Confident, le premier ouvrage d'Hélène Grémillon. Aussi, quand Priceminister a proposé dans le cadre des matchs de la rentrée littéraire la Garçonnière, je n'ai pas hésité longtemps avant de le demander.

    J'ai retrouvé avec plaisir la richesse de construction qui m'avait tant plu dans le Confident. Dans ce roman à tiroirs, les narrateurs se multiplient, les récits se font tantôt à la première personne, tantôt à la troisième, tantôt sous la forme de retranscriptions d'entretiens entre le psy et son patient....

    Tous ces éléments narratifs confèrent un formidable élan à l'intrigue. Les pages se tournent toutes seules et on arrive très rapidement au dénouement.

    Une des autres qualités de la Garçonnière réside dans la faculté d'Hélène Grémillon à semer le doute dans l'esprit de son lecteur. Ces personnages ne sont pas d'un bloc. Chacun dissimule des failles. Par conséquent, jusqu'au bout, on est jamais à l'abri de surprises les concernant et concernant l'identité du ou des coupables.

    A cette intrigue policière très bien ficelée s'ajoute une radioscopie de la société argentine en 1987. Après le coup d'état de 1976, de nombreuses personnes ont disparu. Les familles de ces desaparecidos, à l'instar d'Eva Maria, ont beaucoup de mal à se reconstruire. De même, certains enregistrements retranscrits par la patiente de Vittorio permettent de comprendre la position tant des bourreaux que des victimes.

    Ce roman évoque également le drame de la jalousie. Hélène Grémillon sait trouver les mots justes pour dire ce que peuvent ressentir certains conjoints.

    «Nul refuge temporel ne peut m'abriter. Je n'ai plus rien. Je voudrais rencontrer mon double pour lui parler et mon contraire, pour me distraire.»

    Quant au sens du titre, il ne survient que dans les dernières pages. Ce dénouement, je ne l'attendais pas du tout. Une fois encore, l'auteur démontre son talent à surprendre son lecteur par une fin implacable, de celles qui touchent et font réfléchir longtemps après.

    Bref, vous l'aurez compris: un roman que j'ai vraiment beaucoup aimé et que je vous recommande. Vivement le prochain!

    Flammarion, 2013, 357 pages, 20 €