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des films et des séries - Page 3

  • This is us-Saison 1

    This is us

    Saison 1

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    "C'est un fait: un humain partage son anniversaire avec plus de 18 millions de personnes. Rien ne prouve que partager celui-ci crée des liens entre ces personnes. S'il y en a...Wikipedia ne les a pas encore découverts..."

    C'est par ces quelques mots que débute une série qui marquera certainement mon année 2017!!!

    En quelques plans, on fait la connaissance de Jack, Kevin, Randall et Kate qui ont la particularité d'être nés tous les quatre un 31 août.

    Jack est heureusement marié à Rebecca qui doit accoucher de triplés; Kevin est un acteur de soap opera, enfermé dans un rôle qui ne lui convient plus; Kate lutte contre des problèmes de poids et semble s'oublier dans l'ombre de son frère...Quant à Randall, il est le père de deux enfants, mène une carrière professionnelle brillante et vient de retrouver la trace de son père biologique.

    Quatre destins bien différents donc..Et pourtant...


    Je n'en dirai pas plus sur l'histoire, de peur de gâcher les surprises de cette première saison.

    Une des forces du scénario réside justement dans cette capacité à nous étonner en dessinant des liens inattendus.

    A la manière d'un puzzle, tout prend sens. Un peu comme si l'existence de ces protagonistes formait une grande mosaïque sans cesse en évolution.

    Jack, Kevin, Randall et Kate... Mais aussi Rebecca, William, le docteur K, Toby... s'animent devant nous, révèlent leurs joies, leurs peines, leurs doutes, leurs désirs, leurs failles. On ne peut d'ailleurs une fois encore que saluer le travail scénaristique qui a conduit à leur création. Alors que l'aspect choral aurait pu amener à un déséquilibre entre les personnages, il n'en est rien ici. En effet, chacun d'entre eux apporte sa pierre à l'édifice narratif et chacun se révèle attachant à sa manière.

    Force de l'écriture donc...tant dans la genèse et l'évolution des héros que dans cette reconstruction et cette imbrication perpétuelles des moments clefs de leurs vies. Ainsi, certains scènes déjà entraperçues s'enrichissent en permanence. Un peu comme des tableaux repris sans cesse par un peintre pour leur donner la touche finale et jamais complètement achevés.

    Force de l'écriture aussi dans la justesse des dialogues, dans ces phrases parfois d'apparence banales qui regorgent de sagesse et de beauté.

    "J'aime penser que peut-être un jour, vous serez un vieillard comme moi...parlant à un jeune homme, lui expliquant comment vous avez pris le citron le plus acide que la vie ait à offrir pour en faire de la limonade."

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    Cette scène entre le docteur K et Jack, qui revêt une importance capitale pour toute la série, fait partie de celles qui m'accompagneront longtemps. Comme beaucoup d'autres. Scènes de déclaration d'amour (comment ne pas rêver d'un mari comme Jack), scènes de bilan de vie (William, quel incroyable être!), scènes de partage familial (le judo), scènes de rencontres, scènes de pleurs...

    This is us foisonne de pépites, de moments magiques qui sonnent tellement vrai et qui pourraient venir de nos propres existences. Car, forcément, Jack, Rebecca, William, Randall, Kevin, Kate, c'est un peu nous...Ils nous ressemblent ou ressemblent aux gens que l'on côtoie et leurs préoccupations ou leurs bonheurs font forcément écho aux nôtres.

    La qualité du casting contribue à cet effet miroir et à cette affection quasi instantanée pour les rôles qu'ils incarnent. Tous sont extraordinaires, toujours dans le bon tempo. Comme s'ils étaient leurs personnages et non des acteurs.

    Bref, vous l'aurez compris: ne passez pas à côté de This is us, cette série qui parle avec tellement de talent de la vie sous tous ses aspects et qui a été pour moi un immense coup de cœur! Vivement la saison 2!

     

     

     

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  • Mon Roi de Maiwenn

    Mon Roi

    un film de Maiwenn

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    Après une grave chute de ski, Tony est admise dans un centre de rééducation.

    Six semaines pour reconstruire ses ligaments...

    Six semaines pour faire le point aussi sur sa relation passionnelle et tourmentée avec Giorgio...

    Je n'ai pas encore eu l'occasion de vous le dire mais je suis une grande fan du travail de Maiwenn. Je trouve qu'elle se démarque dans le paysage cinématographique et parvient toujours à livrer des films à la fois touchants et percutants (mention spéciale bien entendu à Polisse)

    Aussi, j'attendais avec impatience la sortie de Mon Roi au cinéma.

    Et, autant vous le révéler tout de suite, j'ai quitté la salle, avec des sentiments partagés.

    Je n'ai pas aimé le choix narratif opéré. En effet, deux chronologies s'entremêlent sans cesse: le temps de la rééducation dans ce centre, au milieu de ces autres accidentés de la vie, et le temps de l'amour fou et destructif.

    Il est toujours difficile de réussir à trouver un équilibre entre deux parties et là, clairement, le passé a supplanté le présent.

    Parce que certaines scènes dans l'établissement de soins m'ont paru surjouées ou too much (je fais notamment référence à celle de l'entretien avec la psy (genou/"je noue")

    Parce que tous les patients parviennent à rester lumineux, drôles....Comme si la vie ne les avait pas frappés

    Parce qu'on a parfois nettement l'impression que cette description du séjour en milieu hospitalier ne sert que de transition entre les scènes avec le Roi

    Comme si le film, dans sa construction même, se faisait le miroir de la fascination exercée par cet homme..

    Mon Roi, c'est Vincent Cassel. Dans un rôle écrit pour lui. Dans des séquences qu'il a pu improviser. La caméra tourne sans cesse autour de lui, épousant le regard amoureux de Tony. Et, comme l'héroïne, le spectateur ne peut être que sous le charme.

    Époustouflé par la performance de cet acteur caméléon. Époustouflé aussi par le personnage qu'il incarne. Un grand séducteur, un homme capable du meilleur comme du pire, un escroc, un homme castrateur, un manipulateur...Qu'on adore et qu'on hait à la fois.

    Un homme qui nous échappe....Dont on ne comprend jamais pleinement les fêlures. Car on ne le voit que par les yeux de Tony et comme elle, on ne parvient pas à saisir totalement sa substance.

    Toutes les scènes où Vincent/le Roi est là sont d'une force et d'une justesse incroyable. A la fois drôles (donner son portable n'aura plus le même sens désormais pour moi), crues, tendres, dures, éprouvantes...

    Et c'est là le regret justement: se dire que ce long métrage aurait pu être une réussite totale si Maiwenn n'avait gardé que ces instants.

    Si elle avait pris le parti de ne se concentrer que sur Tony/Giorgio, Emmanuelle Bercot/Vincent Cassel...

    Si elle avait juste fait le récit de cette passion, de cette dérive...

    Bref, vous l'aurez compris: ce film, que je reverrai ne serait-ce que pour la performance  formidable des deux acteurs principaux, m'a laissé avec de nombreux regrets. Comme si Maiwenn avait gardé toutes les idées qu'elle voulait exposer, à la manière d'un brouillon, sans parvenir à enlever celles en trop.


     

     

     

     

     

     

     

  • Les cinq films que j'attends en cette fin d'année 2015

    Les cinq films que j'attends en cette fin d'année 2015

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    Vous avez peut-être remarqué que j'étais quasiment absente de la blogosphère depuis le mois de juillet. Pourtant, j'ai lu cet été...Mais j'ai du mal à retrouver les mots pour vous décrire mes impressions sur les quelques ouvrages que j'ai dévorés.

    Aussi, pour me relancer, je me suis dit que je ferai volontiers un billet sur les cinq films que j'attends le plus en ce dernier trimestre 2015.

    En effet, je ne sais pas si vous le savez: après avoir caressé le rêve d'être fromagère, j'ai nourri celui de devenir réalisatrice. Et depuis, je conserve le goût du cinéma, quand la lumière s'éteint et que la magie opère.

    Parmi les longs métrages que je guette en cette fin d'année, voici ceux qu'il me tarde le plus de découvrir:

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    1. Mon Roi de Maiwenn, avec Vincent Cassel et Emmanuelle Bercot: sortie le 21 octobre

    Tony est admise dans un centre de rééducation après un grave accident de ski. Dépendante du personnel médical et des antidouleurs, elle prend le temps de se remémorer sa douloureuse histoire avec Georgio.

    Ce film, je compte les jours jusqu'à sa sortie.

    Parce que Maiwenn ne m'a jamais déçue/Parce que Vincent Cassel semble l'homme parfait pour incarner le fascinant Georgio/ Parce qu'Emmanuelle Bercot a une présence incroyable/ Parce que j'aime les histoires d'amour/Parce que je pressens que je vais être conquise/Parce que l'affiche est juste sublime/Parce que....

     

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    2. Maryland d'Alice Winocour avec Matthias Schoenaerts et Diane Kruger

    De retour du combat, Vincent, victime de trouble post-traumatique, est chargé d'assurer la sécurité de Jessie, la femme d'un riche homme d'affaires libanais, dans sa propriété "Maryland".

    Tandis qu'il éprouve une étrange fascination pour la femme qu'il doit protéger, Vincent est sujet à des angoisses et à des hallucinations. Malgré le calme apparent qui semble régner sur "Maryland", il perçoit une menace extérieure.

    2015 restera sans doute pour moi l'année Matthias Schoenhaerts. Certes, il m'a déçue dans les Jardins du Roi (comment aurait-il pu être un tant soi peu motivé dans un tel navet?). Mais je suis tombée sous son charme dans Suite française (alors que le film ne m'a pas emballée) et j'ai adoré sa prestation dans Loin de la foule déchaînée. Il était juste extraordinaire dans le rôle de Gabriel Oaks.

    Changement de registre pour lui avec Maryland. Il en parle comme une des performances les plus exigeantes de sa carrière et je suis curieuse de l'admirer dans ce registre.

    D'autant plus que ce portrait d'un homme marqué par la guerre se double d'un scénario qualifié d'hitchockien.

    Verdict le 30 septembre.

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    3. MacBeth de Justin Kurzel  avec Michael Fassbender et Marion Cotillard (18 novembre)

    11ème siècle: Ecosse, Mac Beth sort victorieux de la guerre qui fait rage dans tout le pays. Sur son chemin, trois sorcières lui prédisent qu'il sera roi. Comme envoûtés par la prophétie, MacBeth et son épouse montent un plan machiavélique pour régner, jusqu'à en perdre la raison.

    Je dois reconnaître que j'ai quelques lacunes en matière de pièces shakespeariennes. Même si je connais la trame de cette œuvre, je suis très curieuse de voir comment Justin Kurzel a réussi à l'adapter. De plus, j'ai entendu dire que les compositions de Michael Fassbender et de Marion Cotillard étaient juste exceptionnelles.

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    4. Le 18 novembre, sortira également au cinéma Les suffragettes de Sarah Gavron avec Meryl Streep et Carey Mulligan.

    Angleterre, 1912, Maud, une jeune femme issue d'un milieu modeste travaillant dans une blanchisserie, se retrouve engagée dans le mouvement féministe des Suffragettes. Se rendant compte que les manifestations pacifistes ne mènent à rien, elle commence à se radicaliser, au risque de tout perdre, pour obtenir le droit de vote pour les femmes.

    C'est un combat que je connais peu et je serai donc curieuse d'en apprendre plus sur le sujet. De même, le casting, mené par deux actrices que j'adore, retient forcément mon attention.

    Seul bémol selon moi: le visionnage de la bande-annonce me fait craindre un trop grand académisme.

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    5. 007 Spectre de Sam Mendes, avec Daniel Craig, Léa Seydoux, Monica Belluci, Christoph Waltz (en salles le 11 novembre)

    Un message cryptique venu tout droit du passé pousse James Bond à enquêter sur une organisation secrète. Alors que M affronte une tempête autour de la pérennité des services secrets, Bond s'échine à révéler la terrible vérité derrière le Spectre.

    Depuis toute petite, je suis une grande fan de James Bond. Je crois les avoir tous vus au moins une fois. Bien entendu, comme vous tous, j'ai mes acteurs ou mes opus préférés.

    Parmi eux, figure Skyfall. J'avais tout aimé: l'intrigue, la réalisation, le casting, la musique...Et certaines scènes dans la lande et dans l'église ne m'ont jamais quittée.

    Aussi, j'attends beaucoup de ce volet. Sans doute le dernier avec le tandem Mendes/Craig.

    J'ai longtemps hésité pour ce dernier choix avec Hunger Games partie 2: la Révolte. Mais j'ai peur d'être déçue, tout comme je l'avais été par la conclusion de la trilogie de Suzanne Collins.

    Est-ce que certains films de ma liste vous attirent aussi? En avez-vous remarqué d'autres?