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the frenchbooklover - Page 68

  • In the mood for Normandy

    In the mood for Normandy

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    Hier, j'ai refait mes débuts timides sur mon blog...avec un billet autour de deux livres non chroniqués au mois de juillet.

    J'avais besoin de ce silence sur cette page que j'affectionne tant.

    De silence pour rêver...De silence pour lire et regarder...De silence pour agir aussi...Et de silence pour partir en vacances.

    Voici d'ailleurs quelques bribes de mon séjour en Normandie:

    Un réveil qui pique tôt le matin/Direction Montparnasse/Un train qui déroule des paysages verdoyants/Parler de tout, de rien à bâtons rompus/Un peu de musique pour accompagner le défilé des dernières gares/It's leading nowhere d'Omoh ou une des bande-sons de mon été/La gare de Granville/Direction Carolles/Une maison comme je les aime/Des marches qui craquent/Un atelier d'artiste/L'accueil chaleureux d'une famille que je connais depuis toujours/Premières bières/Les premiers mots d'Adèle et Moi ou quand une lecture se marie à merveille avec des vacances/Des promenades le long des falaises/La mer à perte de vue/Comme tu m'avais manquée ma belle bleue/Le son, les odeurs.../Se sentir en paix/Le sable qui file sous mes pas/Un premier contact un peu trop vivifiant/Des repas dans le jardin/Manger avec plaisir/La pêche ou l'art de ramener des bouquets de crevettes tous les soirs/Des conversations à bâtons rompus/Refaire le monde/S'imaginer un Prince charmant/Des rires/Des sessions de jogging/De la procrastination en chaise longue/Du soleil sur ma peau/Quelques jolies couleurs/Granvile, son bord de mer et sa maison Dior/Quand je serai grande, je veux une véranda comme lui/Le New Look ou la quintessence du bon goût/Prendre son courage à deux mains et s'immerger dans une eau à 17 degrés/La fierté d'y être arrivée/Le plaisir de nager/Un goût salé sur mes lèvres/Des coquillages comme souvenirs de ces instants radieux/Une balade dans la campagne/Des vaches qui nous saluent au détour d'un pré/Un portable qui se brise/Se rendre compte de son côté geek/Un pique-nique vespéral/Guetter le dernier rayon vert/Le rater et se dire que ce sera pour la prochaine fois/Faire de nouvelles connaissances/D'autres univers.../Cinq jours que c'est court.../Bye,bye, Normandy/Tu m'as conquise/Et je reviendrai....

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

  • Ces livres que je n'ai pas chroniqués au mois de juillet 2015

    Ces livres que je n'ai pas chroniqués au mois de juillet 2015

     

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    Me voici de retour avec un billet autour de deux livres que je n'ai pas chroniqués au mois de juillet.

     

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    Remontons tout d'abord le temps sur les traces d'Arletty en 1942. Dans Occupe-toi d'Arletty de Jean-Pierre Lucovich, on fait la connaissance de Jérôme Dracéna, un ancien flic du 36 Quai des Orfèvres reconverti en détective privé. Par l'intermédiaire de son père, il fait la connaissance de la comédienne, alors au faîte de sa renommée. Elle a peur car elle reçoit depuis quelque temps dans son courrier, des lettres de menaces et des petits cercueils. Serait-ce lié à sa liaison médiatisée avec un officier allemand? Notre détective va remonter la piste de ces mystérieux expéditeurs.

    A sa suite, nous découvrons tout le Paris de l'Occupation, des boîtes de Pigalle aux bureaux de la Gestapo française. J'ai été très sensible à cette reconstitution. De même, j'ai beaucoup apprécié toutes les rencontres avec les grands noms du cinéma français. Au fil des chapitres, on croise ainsi Carette, Pierre Fresnay, Louis Jouvet...L'occasion pour nous d'en apprendre un peu plus sur ces acteurs et de mieux connaître ce milieu.

    En revanche, j'ai moins adhéré à l'intrigue policière que j'ai trouvée particulièrement alambiquée et assez mal menée. Je me suis perdue dans certains des rebondissements et n'ai pas été bluffée par le dénouement.

    De plus, j'ai mis du temps à m'habituer au style. Je comprends tout à fait le parti pris de l'auteur et sa volonté de reprendre la gouaille de l'époque. Mais ce langage parlé et daté m'a quelque peu déstabilisée et il m'a fallu quelques pages pour appréhender cette musicalité assez particulière.

    Bref, vous l'aurez compris: je n'ai pas été emballée par ce titre remarqué chez ma copinaute Bianca et je crois que je l'aurais même abandonné, si toute la partie historique n'avait pas retenu mon attention.

     

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    Toujours dans le domaine de l'histoire, place maintenant à un documentaire jeunesse.

    « Pourquoi Archimède a-t-il crié « Eureka » en sortant de son bain ? A qui Diogène ose-t-il demander de se pousser de son « soleil » ? De quoi Ponce-Pilate se lave-t-il les mains ? Quelle est donc la provenance de cet argent qui n’a pas d’odeur ?

    Veni, vedi vici propose d’expliciter le contexte de 40 citations qui ont jalonné l’histoire de l’humanité et de comprendre le sens premier de certaines phrases entrées dans le langage courant.

     Sur chaque double page, le duo Anne Jonas à la plume/ Nancy Ribard au crayon nous raconte donc les circonstances qui ont entouré la création de ces célèbres formules. Sans oublier de s’interroger sur la véracité de certains bons mots et sur leur attribution à tel ou tel grand nom.

     Du Vase de Soissons au soleil de Diogène, de la brioche de Marie-Antoinette au "I have a dream" de Martin Luther King, on voyage ainsi dans le temps et on apprend moult anecdotes sans jamais cesser de s’amuser. Car le texte et l’illustration, sans jamais oublier leur vocation pédagogique, se veulent avant tout divertissants.

     Les pages se tournent toutes seules, on rit, on s’instruit et on espère que cet ouvrage fera l’objet de suite et que d’autres répliques seront examinées.

    Bref, vous l’aurez compris : j’ai beaucoup apprécié le principe de ce livre et je vous engage à vous y plonger si vous le croisez lors de vos pérégrinations en bibliothèque ou librairie.

     

  • Tout au bord d'Agnès de Lestrade et de Valeria DoCampo

    Tout au bord

    un album écrit par Agnès de Lestrade

    et illustré par Valeria Docampo

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    « Tout au bord de mon lit, il y a des morceaux de songes. Ils sont si petits qu’ils se cachent entre les moutons de poussière. Je les ramasse, je souffle dessus et je les regarde s’envoler.

    Demain, je me moutonnerai. »

    Tout au bord de l’hiver

    Tout au bord de la mer

    Tout au bord de l’ennui

    Tout au bord des livres

    Tout au bord des larmes

    Tout au bord de toi…

    Il y a un ours bleu qui explore toutes ces contrées. Tour à tour, il s’hiverneige, il se granite, il s’ennuyote, il s’écrilivre…

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    Parfois, on croise sur sa route des ANI, des albums non identifiés, de ceux qu’on ne parvient pas à classer dans une catégorie. Des albums pas comme les autres, qui émeuvent, qui touchent et qui nous accompagnent.

    C’est le cas de Tout au bord, un petit bijou de finesse et de sensibilité.

    A la plume, Agnès de Lestrade. Et quelle plume ! Autour d’une virtualité de « tout au bord », elle imagine différentes ambiances. S’enchaîne ainsi toute une série de poèmes en prose. Beauté des mots, jeu du langage…Et nous voila, au fil des pages, charmés et enchaînés par tous ces textes.

    Au dessin, Valeria Docampo. Je vous en avais déjà parlé à l’occasion d’un billet sur la Vallée des Moulins. Une fois encore, elle prouve son talent pour accompagner et mettre en valeur l'univers de l'auteur.

    Sur un arrière-fond dans les teintes grises, se découpe notre ours. Un ours bleu roi qui capte immédiatement notre regard. Selon les précipices contre lesquels il bute, d’autres taches de couleur surviennent. Et tranchent avec l'atmosphère brumeuse, cotonneuse, ouatée.

    Bref, vous l'aurez compris: j'ai été conquise par cette ode aux songes. Cet hymne à tous ces mondes qu'on ne connaîtra jamais. A tous ces infinis poétiques qu'on aime néanmoins contempler.

    Alice Jeunesse, 2014

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