Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

ces livres que je n'ai pas chroniqués - Page 2

  • Ces livres que je n'ai pas chroniqués au mois de septembre

    Ces livres que je n'ai pas chroniqués au mois de septembre

    catherine1.jpg

    Comme vous vous en êtes peut-être rendu compte, j'ai traversé une petite panne de lecture et par conséquent, de blog. Depuis le 28 septembre, je n'arrivais pas à parcourir de romans et je ne pouvais plus écrire de billets...

    Et puis, hier, l'envie est revenue. Je me suis plongée dans un Anne Perry et je suis retournée sur vos blogs. (quel plaisir de lire vos articles autour du RAT ou de vos dernières découvertes!)

    Et j'ai souhaité renouer avec cette rubrique des livres que je n'ai pas chroniqués au mois de septembre.

    Je vais commencer avec une nouvelle série pour adolescents, parue dans le collection Macadam chez Milan:

    Le cercle des confidentes tome 1: Lady Megan de Jennifer McGowan.

    LE-CERCLE-DES-CONFIDENTES-T1-Lady-Megan_ouvrage_large.jpg

    Megan vit sous le règne d'Elizabeth Ière et appartient à une troupe de voleurs. Un jour, alors qu'elle dérobe la bourse d'un gentleman, elle est arrêtée et contrainte d'accepter le marché proposé par Lord Cecil. Elle devra mettre ses compétences au service de la reine et intégrer le cercle des jeunes femmes chargées de la protéger et de déjouer les complots qui la menacent.On soupçonne notamment les Espagnols de vouloir attenter à sa vie.

    J'aime beaucoup les romans policiers historiques qui se déroulent sous le règne d'Elizabeth Ière (à l'instar de Dans l'ombre de la Reine de Fiona Buckley).

    dans l'ombre de la reine.jpg

    Aussi, je me suis précipitée sur cet ouvrage quand il est arrivé à la médiathèque et je l'ai dévoré.

    Jennifer McGowan a su créer des héroïnes attachantes (chaque tome de la série se concentrera plus particulièrement sur l'une d'entre elles) et ressusciter l'ambiance qui devait régner à cette époque à la Cour anglaise.

    Les fêtes se succèdent mais la mort n'est jamais loin. La reine est sans cesse surveillée et menacée.

    De même, la romancière parvient avec habileté à entremêler la petite et la Grande histoire.

    Bref, vous l'aurez compris: une œuvre réussie et il me tarde de pouvoir découvrir la suite (sans doute malheureusement dans un an)

    maine-j-courtney-sullivan.jpg

    En septembre, je me suis également plongée dans Maine de J. Courtney Sullivan. Suite aux billets de Bianca et de Céline, j'avais très envie de découvrir le second ouvrage de cette romancière américaine.

     A Cape Neddick, dans le Maine, Alice fait le tri dans sa maison de famille. Elle a décidé de la léguer à la légion de Marie de Saint-Michael et entend la vider avant l'arrivée de ses enfants pour les vacances.

    Au même moment, Maggie, sa petite fille, prépare ses bagages en compagnie de son petit ami, Gabe. Elle a appris récemment qu'elle attendait un enfant de lui et espère que cette nouvelle va les rapprocher encore plus. Mais une énième dispute les conduit à la rupture.

    Sa mère Kathleen réfléchit, quand à elle, sur le tournant qu'a pris sa vie. Après avoir rencontré de nombreuses difficultés tant dans sa vie maritale que familiale et sombré dans l'alcoolisme, elle a réussi à guérir et à entamer une nouvelle histoire avec Arlo. Et fondé avec lui une entreprise florissante de compost à base de vers de terre. Ayant pris ses distances avec les autres Kelleher, elle supporte de moins en moins les coups de fil de Anne-Marie, l'épouse de son frère Pat.

    Cette dernière tente de toujours présenter une image parfaite. Elle s'est récemment prise de passion pour les maisons de poupée et participe à un concours mondial de fabrication de ces objets.

    Ces quatre femmes vont se retrouver le temps d'un dernier été dans le Maine. L'occasion pour elles de s'affronter, de se découvrir...

    J'ai beaucoup aimé la structure narrative chorale qui permet d'entendre ces quatre voix de femmes. Quatre protagonistes qui s'aiment ou s'énervent mais surtout se méconnaissent profondément. Quatre femmes qui inventent aux autres des destins qu'elles n'ont pas et qui tentent de dissimuler leurs propres failles.

    On va de l'une à l'autre, on découvre peu à peu les secrets de famille enfouis et surtout, on ressort de ce séjour dans le Maine avec l'envie de retrouver ces héroïnes et de voir où le destin va les mener.

    Bref, vous l'aurez compris: un roman fort qui fait réfléchir sur la vie et les relations familiales.

    bd de soledad.jpg

    Enfin , pour conclure cette présentation des livres que je n'ai pas chroniqués au mois de septembre, une bande dessinée très sympathique de Soledad Bravi.

    La Bd de Soledad, parue chez Rue de Sèvres, reprend les planches qu'elle a publiées toutes les semaines depuis le mois de mai 2012 dans Elle.

    L'occasion de passer un très bon moment en compagnie de cette dessinatrice qui sait si bien croquer nos travers quotidiens.

    Bref, une lecture plaisante et qui fait souvent sourire.

  • Ces livres que je n'ai pas chroniqués au mois d'août

    Ces livres que je n'ai pas chroniqués au mois d'août

    northanger-abbey.jpg

    Comme vous l'avez peut-être remarqué, j'ai éprouvé des difficultés à me relancer dans le blog à mon retour de vacances.

    Pourtant, pendant ma quinzaine de jours espagnole, j'ai eu le temps de découvrir quelques romans. Mais en revenant, j'ai eu du mal à partager mes impressions avec vous, à l'exception de celles autour de La Fille du temps de Joséphine Tey et de Notting Hill with...Love actually.

    Par conséquent, je me suis dit que, même si nous sommes à la moitié du mois de septembre, j'allais  recourir à la rubrique que j'avais inaugurée sur ce blog en juillet: ces livres que je n'ai pas chroniqués...

    Voici donc les quelques romans que je n'ai pas évoqués.

    mort n'est pas une fin.jpg

    Tout d'abord, La mort n'est pas une fin d'Agatha Christie. Grâce au challenge de George, je me suis ré-intéressée à l’œuvre de cette grande dame du crime.

    Dans ce volume, elle plonge son lecteur dans l'Egypte antique. Reniseneb, une jeune veuve, est revenue habiter la demeure de son père, le grand prêtre Imhotep. Ce dernier ramène d'un long voyage dans le Nord sa nouvelle épouse, Nofret. Une situation qui ne va pas être bien acceptée par ses trois fils ni par les femmes des deux aînés. Les disputes se font de plus en plus fréquentes...jusqu'au drame. Nofret est retrouvée morte. Et les cadavres continuent de s'accumuler...Reniseneb décide de mener l'enquête, assistée d'Hori, le scribe de la famille.

    J'ai beaucoup aimé cette incursion dans une autre époque. Une manière de découvrir le quotidien d'une famille aisée dans l'Egypte antique. De plus, comme souvent, je n'ai pas du tout soupçonné le/la/les coupables. J'ai trouvé également la narratrice très attachante et l'intrigue sentimentale plaisante.

    Bref, un cru d'Agatha Christie que je recommande et qui fait très bien voyager dans le temps tout en préservant le suspense.

    club des philosophes amateurs.jpg

    Autre découverte de ce mois d'août: Le club des philosophes amateurs de Alexander McCall Smith.

    Isabel Dallhouse est une femme d'un quarantaine d'années. Elle habite Edimbourg et passe ses journées à lire des articles de son club de philosophie afin de déterminer lesquels sont susceptibles d'être publiés dans une revue d'éthique appliquée. Un soir, alors qu'elle est à l'opéra, elle assiste à la chute mortelle d'un jeune homme. Troublée par les circonstances qui entourent cet événement, elle décide de mener l'enquête.

    Cela faisait quelque temps que j'entendais parler sur la blogosphère de cette série d'Alexander McCall Smith. Aussi, quand j'ai trouvé le premier volume chez un libraire, je n'ai pas longtemps hésité. Malheureusement, contrairement à certaines blogueuses, je n'ai pas ressenti le même engouement. J'ai aimé l'atmosphère de ce roman. Les personnages m'ont semblé intéressants. Mais j'ai trouvé que l'intrigue s'étirait un peu trop en longueur et je n'ai pas accroché aux digressions philosophiques.

    Néanmoins, je pense que j'emprunterai la suite car j'aimerais voir ce qu'il advient de l'héroïne et de son entourage.

    Murder20at20Longbourn1-full-198x300.jpg

    Autre série que j'ai entamée au mois d'août: celle des Tracy Kiely. Suite à un billet d'Alice, j'avais commandé Murder at Longbourn. Il m'a fallu plus de six mois pour le sortir de ma PAL. Mais une fois entamé, je l'ai dévoré.

    Elizabeth Parker vient de rompre avec son petit ami. Pour oublier sa solitude sentimentale, elle choisit de célébrer le réveillon du nouvel an chez sa tante. Cette dernière qui dirige une maison d'hôtes (baptisée Longbourn en hommage à Jane Austen) a décidé de tenir une fête pendant laquelle un crime aura lieu.

    Une fois sur place, Elizabeth réalise avec horreur qu'elle a accepté de séjourner là-bas en compagnie de Peter McGowan, son ennemi d'enfance.

    Les préparatifs pour la Murder Party s'enchaînent. Les comédiens et les invités arrivent. Jusqu'au drame...Un des participants est retrouvé mort.

    Elizabeth mène l'enquête.

    J'ai retrouvé avec plaisir, dans ce roman, la trame sentimentale d'Orgueils et préjugés. Tracy Kiely a, en effet, repris les ressorts de l'intrigue la plus célèbre de la romancière britannique. Mais elle y a ajouté un canevas policier bien ficelé.

    On passe un très bon moment à la lecture de cet ouvrage et je vous le recommande vivement si vous êtes fans des austeneries. Je pense que je ne tarderai pas à me lancer dans Murder on the bride side, inspiré de Raison et sentiments.

    chuchoteur.jpg

    Au mois d'août, je me suis également trouvée happée par Le chuchoteur de Donato Carrisi. Un polar italien dont j'avais entendu le plus grand bien chez Bianca.

    Cinq petites filles ont disparu. Cinq fosses ont été retrouvées dans la clairière. Au fond de chacune d'entre elles, un membre: le bras gauche. Et à côté d'elles, un sixième bras.

    L'équipe de Goran Govila est dépêchée sur les lieux de cette découverte macabre. Très vite, ils se rendent compte que le sixième bras appartient à une petite fille encore vivante.

    Mais aucune disparition n'a été signalée. Pour les aider dans leur tâche, on leur adjoint les services de Mila Vazquez, une spécialiste de l'enlèvement des mineurs.

    Une course contre-la-montre est alors lancée. Face à eux: un adversaire qui semble en permanence les devancer.

    J'ai beaucoup aimé le schéma narratif: plusieurs voix se répondent et brouillent les pistes temporelles. De même, le côté très psychologique de l'intrigue m'a vivement intéressée. J'ai également adoré l'intrigue très construite et dont le dénouement m'a bluffée.

    Bref, vous l'aurez compris: un polar coup de cœur dont je vous recommande vivement la lecture.

    monde.jpg

    Enfin, je souhaiterais conclure ce billet par quelques lignes autour d'un roman pour adolescents qui m'a beaucoup touchée. J'avais lu de très belles chroniques chez Syl et Bianca et comme j'aime beaucoup ce que fait Mikaël Ollivier, je me suis lancée avec grand plaisir dans Le Monde dans la main.

    La veille de ses 16 ans, Pierre est parti avec ses parents à Ikea pour refaire sa chambre. Soudain, sa mère s'éloigne et les abandonne sur le parking de ce grand magasin suédois. Le père et le fils croient à un départ momentané. Toutefois, les heures se transforment en journées, puis en semaines...Et ils doivent se résoudre à accepter cette disparition et à se reconstruire sans Marie-des-Neiges.

    Je me suis laissée emporter par la justesse des mots, des personnages et des situations. Avec pudeur, sensibilité et humour, l'auteur évoque le deuil, le chagrin qui s'ensuit, la vie qui continue, la famille qui n'est jamais telle qu'on se la représente...Jusqu'à un dénouement final qui éclaire tout et qui m'a tiré des larmes.

    Bref, vous l'aurez compris: cette œuvre rare constitue un gros coup de cœur!