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  • Les Espionnes de la Reine tome 2: Lady Beatrice

    Les Espionnes de la reine tome 2: Lady Beatrice

    de

    Jennifer McGowan

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    "Septembre 1559

    Château de Windsor, Angleterre

    Nul ne verserait de larmes à mon mariage. Je ne le tolérerais pas.

    Le concert des musiciens de la reine emplissait la chapelle Saint-George. L'union parfaite de la viole et du clavecin accompagnait la mienne, non moins parfaite, avec Lord Percival Canavaugh."

    Lady Béatrice Knowles vit enfin le grand jour qu'elle attendait depuis longtemps: celui de son mariage avec Lord Percival Canavaugh. Un moyen pour elle d'assurer son avenir et celui de sa famille.

    Mais le bon vouloir d'Elizabeth I en a décidé autrement. Au dernier moment, la souveraine, ménageant son entrée, interrompt la cérémonie.

    En effet, elle souhaite utiliser la jeune femme pour mener à bien une mission délicate: approcher un des émissaires écossais, nouvellement arrivés à la Cour, le beau et turbulent Alastair MacLeod.

    Si elle réussit à amener des informations essentielles, notre héroïne pourra épouser son promis, comme prévu.

    Lady Béatrice, en acceptant cette tâche, est bien loin de se douter de toutes les répercussions qu'elle va avoir sur son existence.

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    Je vous avais parlé brièvement en 2013 du premier tome de cette série de romans historiques. Une série que j'ai eu plaisir à retrouver avec ce volume. Même si vous n'avez pas lu le précédent, sachez que vous pouvez quand même vous lancer dans celui-ci (seuls quelques éléments de l'intrigue seront évoqués, sans pour autant que vous soyez perdus/perdues)

    Autour de la Reine vierge, évolue le Cercle des Confidentes. Cinq jeunes femmes aux talents bien différents en sont membres. Elles sont les yeux et les oreilles de Sa Majesté et lui rapportent tous les secrets ou les complots de la Cour. A ce jeu, Lady Béatrice Knowles se révèle particulièrement douée. Elle sait comme personne soutirer des informations à son entourage et les utiliser à bon escient.

    Elle fait partie des premières recrues d'Elizabeth. Sans doute car elle l'a connue dans sa jeunesse, alors que la souveraine avait 14 ans et elle 7 ans. Toutes deux se trouvaient dans la maison des Seymour et Béatrice a été le témoin privilégié de la relation entre la princesse et Thomas Seymour.

    "Il existait deux vérités: celle qu'elle avait servie à ses juges et l'autre, que nous étions seules à savoir"

    Depuis lors, les deux jeunes femmes ne se sont pas quittées. Même si elles entretiennent un rapport complexe, souvent nourri de haine. Néanmoins, malgré les brimades royales, Lady Béatrice reste fidèle.

    Quand nous la retrouvons au début du roman, elle est censée épouser un riche seigneur, capable d'enrayer la ruine de sa famille. Or, suite à un revirement d'Elizabeth, elle doit repousser son union d'un mois et affronter les rumeurs et les moqueries des courtisans.

    La Reine a décidé de lui confier une mission: séduire un des envoyés espagnols, le ténébreux Alasdair MacLeod.

    Comme vous vous en doutez, elle se fait prendre à son piège et bien vite, nous assistons à une évolution d'intrigue digne d'une romance.

    Cependant, il serait dommage de réduire ce livre à ce seul aspect. Certes, l'idylle ne brille pas par son originalité et m'a même fait parfois rire. Certains dialogues se révèlent particulièrement clichés tels que "La lumière du jour se répandait timidement sur vous, comme si elle craignait que votre beauté ne l’éclipse". Tout comme certaines scènes: celle du bohémien et de Sophia, celle de Jane et du comédien, celle du méchant et de Béatrice...Et certains personnages lisses voire caricaturaux.

    Mais ce tome consacré à Lady Béatrice bénéficie d'un arrière-plan historique extrêmement fouillé. Je ne suis pas spécialiste des débuts de règne d'Elizabeth I et j'ai été ravie d'en apprendre plus. On retrouve une Reine qui a de la peine à s'imposer face à ses conseillers Walsingham et Sir Cecil. Une femme qui vit une passion interdite avec son grand écuyer, Robert Dudley. Une femme qui est menacée de toutes parts et dont le trône n'est pas encore assuré.

    Alors que le volume précédent évoquait le danger espagnol et les difficultés à maintenir de bonnes relations diplomatiques avec Philippe II, celui-ci dépeint les tractations avec les Écossais. La souveraine et ses conseillers redoutent l'emprise française en Écosse et tentent de s'assurer les bonnes grâces des clans. Une bataille pourrait se révéler très dangereuse si ces derniers se rangeaient derrière Marie de Guise.

    Cette plongée dans les arcanes de la Cour d'Angleterre m'a vivement intéressée. De même que d'autres thématiques telles que la place des femmes dans la société. Soumission à leur époux, impossibilité de s'unir selon leurs vœux, danger de se faire dénoncer comme sorcière....constituent autant de sujets abordés.

    On parle également des "Égyptiens", les bohémiens, que personne ne doit aider, sous peine d'être condamnés à mort.

    Bref, vous l'aurez compris:même si cet ouvrage ne brille pas par son originalité et revêt souvent un aspect romance, il se révèle divertissant (ce qui est parfait en cette période estivale) et instructif.

    Milan, collection Macadam, 2015, 398 pages

    Billet dans le cadre du challenge A year in England, organisé par Titine et de mon challenge Au service de...

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  • Ces livres que je n'ai pas chroniqués au mois de novembre

    Ces livres que je n'ai pas chroniqués au mois de novembre

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    Me voici de retour avec ce billet autour des livres que je n'ai pas chroniqués au mois de novembre.

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    Commençons par une enquête policière située en 1898 à Paris, au moment où l'affaire Dreyfus occupe tous les esprits. Le Ritz est en pleine effervescence à quelques jours de son inauguration. Mais le corps d'une femme est retrouvé pendu dans les chambres froides du palace parisien. César Ritz et ses conseillers décident de dissimuler le cadavre et chargent Quentin Savoisy, le filleul d'Auguste Escoffier de mener discrètement une enquête.

    A la suite de ce détective amateur, nous allons en apprendre beaucoup sur les coulisses de la haute gastronomie, sur l'univers des hôtels de luxe. Ses investigations vont également amener le lecteur à découvrir le climat politique de l'époque, marqué par les affrontements autour du cas Dreyfus, les attentats anarchistes...

    Michèle Barrière se livre donc à une radioscopie de la société française au tournant du 20ème siècle. Et j'ai trouvé cette partie très intéressante. Tout comme j'ai adoré la mise en scène de somptueux repas et l'historique de certaines recettes.

    En revanche, j'ai moins adhéré à l'intrigue criminelle, dans le sens où elle ne m'a pas semblé palpitante. De plus, elle se trouve souvent en retrait par rapport à la description de la vie à cette époque ou par rapport aux détails du quotidien du héros journaliste et de sa compagne féministe.

    Dommage mais je pense que je me replongerai quand même dans un des autres ouvrages de cet auteur. Je suis notamment tentée par sa série sous le règne de François Ier.

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    Après le luxe ostentatoire du Ritz, place au brouillard londonien et à mon premier Patricia Wentworth. Je dois avouer que j'ai choisi ce titre un peu par hasard. Dès les premières pages, on plonge en plein mystère. Imaginez un peu: une jeune femme se réveille dans une maison dont elle ne connait rien. Elle ne sait pas qui elle est. Elle ne sait pas d'où elle vient. Elle sait seulement qu'elle s'appelle Anne. Et au bas de l'escalier de la cave où elle reprend conscience, gît le corps sans vie d'une autre jeune femme. Le premier instant de stupeur passé...Anne décide de partir au plus vite et lors de sa fuite éperdue, croise Miss Silver. De fil en aiguille, elle va parvenir à élucider tous les secrets qui entourent ce meurtre et guérir de son amnésie.

    J'ai trouvé l'idée de départ très bonne. Mais j'ai été déçue par son traitement. Tout paraît trop alambiqué et certaines scènes de tension tombent quelque peu à plat. De même, j'aurais aimé passer plus de temps avec Miss Silver, l'héroïne récurrente de la romancière et qui m'a quelque peu rappelé Miss Marple.

    Malgré ces défauts évidents, ce livre demeure assez plaisant, surtout en raison de son atmosphère et de son humour so british.

    Et, comme pour Michèle Barrière, je retenterai plus tard l'expérience Patricia Wentworth.

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    Après cette escale "cosy", direction l'univers oppressant de l'Elite, premier tome d'une trilogie dystopique. Malencia Vale vient juste de recevoir son diplôme et rêve de pouvoir passer le Test, étape obligatoire pour une éventuelle entrée à l'Université. C'est donc avec une joie immense qu'elle apprend sa sélection avec trois autres camarades de sa colonie.

    Arrivée dans l'établissement où elle va séjourner et tenter de réussir les épreuves, elle apprend avec horreur que personne ne peut échapper au Test et que seuls quelques candidats parviendront à atteindre leurs objectifs. Débute alors une guerre sans merci entre tous les participants.

    Dès les premières pages, je me suis fait happer dans cet univers sombre et oppressant. Et que dire de l'intrigue? Dans la lignée de Hunger Games ou de Divergente, ce premier volet se révèle totalement captivant. Retournements de situation, trahisons, questions sans réponse, scènes d'action multiples, idylle amoureuse: tous les ingrédients sont réunis pour rendre cette lecture très agréable.

    D'ailleurs, je ne suis pas passée loin du coup de cœur et j'attends avec impatience la suite pour confirmer tout le bien que je pense de cette nouvelle série dystopique.

     

     

  • Ces livres que je n'ai pas chroniqués au mois de septembre

    Ces livres que je n'ai pas chroniqués au mois de septembre

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    Comme vous vous en êtes peut-être rendu compte, j'ai traversé une petite panne de lecture et par conséquent, de blog. Depuis le 28 septembre, je n'arrivais pas à parcourir de romans et je ne pouvais plus écrire de billets...

    Et puis, hier, l'envie est revenue. Je me suis plongée dans un Anne Perry et je suis retournée sur vos blogs. (quel plaisir de lire vos articles autour du RAT ou de vos dernières découvertes!)

    Et j'ai souhaité renouer avec cette rubrique des livres que je n'ai pas chroniqués au mois de septembre.

    Je vais commencer avec une nouvelle série pour adolescents, parue dans le collection Macadam chez Milan:

    Le cercle des confidentes tome 1: Lady Megan de Jennifer McGowan.

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    Megan vit sous le règne d'Elizabeth Ière et appartient à une troupe de voleurs. Un jour, alors qu'elle dérobe la bourse d'un gentleman, elle est arrêtée et contrainte d'accepter le marché proposé par Lord Cecil. Elle devra mettre ses compétences au service de la reine et intégrer le cercle des jeunes femmes chargées de la protéger et de déjouer les complots qui la menacent.On soupçonne notamment les Espagnols de vouloir attenter à sa vie.

    J'aime beaucoup les romans policiers historiques qui se déroulent sous le règne d'Elizabeth Ière (à l'instar de Dans l'ombre de la Reine de Fiona Buckley).

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    Aussi, je me suis précipitée sur cet ouvrage quand il est arrivé à la médiathèque et je l'ai dévoré.

    Jennifer McGowan a su créer des héroïnes attachantes (chaque tome de la série se concentrera plus particulièrement sur l'une d'entre elles) et ressusciter l'ambiance qui devait régner à cette époque à la Cour anglaise.

    Les fêtes se succèdent mais la mort n'est jamais loin. La reine est sans cesse surveillée et menacée.

    De même, la romancière parvient avec habileté à entremêler la petite et la Grande histoire.

    Bref, vous l'aurez compris: une œuvre réussie et il me tarde de pouvoir découvrir la suite (sans doute malheureusement dans un an)

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    En septembre, je me suis également plongée dans Maine de J. Courtney Sullivan. Suite aux billets de Bianca et de Céline, j'avais très envie de découvrir le second ouvrage de cette romancière américaine.

     A Cape Neddick, dans le Maine, Alice fait le tri dans sa maison de famille. Elle a décidé de la léguer à la légion de Marie de Saint-Michael et entend la vider avant l'arrivée de ses enfants pour les vacances.

    Au même moment, Maggie, sa petite fille, prépare ses bagages en compagnie de son petit ami, Gabe. Elle a appris récemment qu'elle attendait un enfant de lui et espère que cette nouvelle va les rapprocher encore plus. Mais une énième dispute les conduit à la rupture.

    Sa mère Kathleen réfléchit, quand à elle, sur le tournant qu'a pris sa vie. Après avoir rencontré de nombreuses difficultés tant dans sa vie maritale que familiale et sombré dans l'alcoolisme, elle a réussi à guérir et à entamer une nouvelle histoire avec Arlo. Et fondé avec lui une entreprise florissante de compost à base de vers de terre. Ayant pris ses distances avec les autres Kelleher, elle supporte de moins en moins les coups de fil de Anne-Marie, l'épouse de son frère Pat.

    Cette dernière tente de toujours présenter une image parfaite. Elle s'est récemment prise de passion pour les maisons de poupée et participe à un concours mondial de fabrication de ces objets.

    Ces quatre femmes vont se retrouver le temps d'un dernier été dans le Maine. L'occasion pour elles de s'affronter, de se découvrir...

    J'ai beaucoup aimé la structure narrative chorale qui permet d'entendre ces quatre voix de femmes. Quatre protagonistes qui s'aiment ou s'énervent mais surtout se méconnaissent profondément. Quatre femmes qui inventent aux autres des destins qu'elles n'ont pas et qui tentent de dissimuler leurs propres failles.

    On va de l'une à l'autre, on découvre peu à peu les secrets de famille enfouis et surtout, on ressort de ce séjour dans le Maine avec l'envie de retrouver ces héroïnes et de voir où le destin va les mener.

    Bref, vous l'aurez compris: un roman fort qui fait réfléchir sur la vie et les relations familiales.

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    Enfin , pour conclure cette présentation des livres que je n'ai pas chroniqués au mois de septembre, une bande dessinée très sympathique de Soledad Bravi.

    La Bd de Soledad, parue chez Rue de Sèvres, reprend les planches qu'elle a publiées toutes les semaines depuis le mois de mai 2012 dans Elle.

    L'occasion de passer un très bon moment en compagnie de cette dessinatrice qui sait si bien croquer nos travers quotidiens.

    Bref, une lecture plaisante et qui fait souvent sourire.