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jk rowling

  • Harry Potter et le prisonnier d'Azkaban de JK Rowling

    Harry Potter et le prisonnier d'Azkaban

    de

    JK Rowling

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    "A bien des égards, Harry Potter était un garçon des plus singuliers. Tout d'abord, il détestait les vacances d'été, c'était la période de l'année la plus déplaisante à ses yeux. Ensuite, il tenait absolument à faire ses devoirs de vacances, mais il était obligé de les faire en secret, au beau milieu de la nuit. Enfin, il faut également signaler que Harry Potter était un sorcier."

    Voilà quelques jours, nous avons embarqué avec ma chère Cécile  à bord du Poudlard Express. Direction la troisième année d'études d' Harry, Ron et Hermione. Une année sous le signe de la carte du maraudeur, de cours de défense contre les forces du mal, de prophéties, de Patronus, de Quidditch et  de danger.
    En effet, rodent autour de l'école deux périls: les Détraqueurs et Sirius Black. Deux périls qui vont pousser Harry dans ses retranchements.

    Ce qui me frappe tout particulièrement à la lecture des trois premiers tomes, c'est leur schéma narratif assez similaire. Une scène mémorable chez les Dursley. Un départ en fanfare de chez eux. Les retrouvailles avec Ron et Hermione au chemin de Traverse. Le voyage en Poudlard Express. Un nouveau professeur de défense contre les forces du mal. Des matchs de Quidditch. Et des menaces qui deviennent de plus en plus précises avec une action qui s'emballe dans les ultimes pages.


    Ce qui différencie pour autant cet opus des précédents, c'est son côté plus sombre. L'introduction des Detraqueurs, la description des conditions d'emprisonnement à Azkaban, les circonstances de la mort des parents d'Harry et le sort de Sirius Black introduisent une tonalité tout en noirceur. Comme si derrière les rires et l'émerveillement se dessinaient de plus en plus les futurs combats à mener. Comme si pour Harry Potter, grandir signifiait affronter de toujours plus nombreuses épreuves initiatiques et tragiques avant de réaliser son destin.

    C'est un des éléments qui me plaît le plus dans ses relectures, observer tout le travail préparatoire de JK Rowling. Toutes ces pièces du puzzle qu'elle assemble patiemment pour composer son univers si riche et global.

    Pour autant, je n'en oublie pas de savourer chaque chapitre de ce récit. Ne serait-ce que pour la magie d'une sortie à Pré aux Lards ou la rencontre avec deux protagonistes que j'affectionne tout particulièrement (Lupin et Sirius) ou la possibilité de remonter le temps avec Hermione.
    Bref, vous l'aurez compris : quel bonheur de se replonger dans cette aventure. Vivement la 4ème ! 

    Editions  Gallimard Jeunesse, 1999, 349 pages

     

  • L'Ickabog de JK Rowling

    L'Ickabog

    de

    JK Rowling

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    Dans le royaume de Cornucopia, règne le roi Fred sans Effroi. Il s'est ainsi auto-proclamé sans Effroi après avoir réussi à tuer avec ses soldats une guêpe.

    C'est un roi qui raffole de tenues toutes les plus extravagantes les unes que les autres.

    C'est un roi qui fait confiance à ses deux plus fidèles conseillers, Lord Crachinay et Lord Flapoon. Deux amis prêts à tous les mensonges pour s'enrichir et pour garder le pouvoir. Deux vrais méchants qui vont profiter d'une expédition pour chasser l'Ickabog pour asseoir encore plus leur pouvoir.

    L'Ickabog, ce monstre mythique des histoires qui se transmettent de génération en génération dans le pays. Ce monstre que les parents évoquent pour effrayer leurs enfants. Ce monstre qui va prendre une réalité grâce à ces deux hommes. Une réalité qui légitime une levée d'impôts. Une réalité qui donne sens à nombre d'exactions.

    Mais dans ce conte qui tourne au cauchemar pour les habitants de Cornucopia, il demeure des héros. Et tout reste possible pour qui croit encore.

    J'avais entendu parler de ce titre pendant le premier confinement. Un titre resté longtemps enfermé dans le grenier de JK Rowling et qu'elle avait décidé de partager avec les enfants pendant ce temps hors du temps. Un titre qu'il me tardait de lire. Et l'espace de quelques heures, je suis redevenue moi-même une enfant. Entraînée par la voix de cette conteuse hors pair.

    Il y a de l'humour. Dès les premières lignes. Un humour dans les descriptions des personnages. Dont certaines caractéristiques relèvent du comique. Un humour également dans certaines situations.

    Il y a de la gravité qui se dissimulé derrière la légèreté. Gravité quand on meurt à cause des caprices des puissants. Gravité quand la violence fait irruption par peur de l'autre.

    Il y a des héros. Qui vont se révéler face aux événements. Protagonistes clés.

    Il y a des anti-héros. Et je ne sais pas pour vous mais ces anti-héros, ces méchants ont toujours été ceux qui donnaient une saveur particulière aux contes. Ici, ils sont particulièrement réussis. Retors, veules, lâches, machiavéliques, dotés d'une bêtise crasse (je pense à Lord Flapoon), ils se révèlent de parfaits antagonistes.

    Il y a cet Ickabog. Monstre mythique. Symbole de différence. Dont l'aura enveloppe l'intrigue d'une certaine atmosphère de mystère.

    Il y a ces pages qui se tournent toutes seules. De rebondissements en rebondissements.

    Il y a ces réflexions autour du pouvoir, autour de la pauvreté, autour de l'autre qui font réfléchir.

    Et déjà, voilà la fin.

    Bref, vous l'aurez compris: j'ai été emportée par ce titre jeunesse que je ne peux que vous conseiller.

    Gallimard Jeunesse, 2020, traduit de l'anglais par Clémentine Beauvais

     

  • Le Ver à soie de Robert Galbraith

    Le Ver à soie

    de

    Robert Galbraith

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    ""J'espère au moins que c'est pour m'annoncer la mort d'une superstar, Strike", dit la voix rauque au bout du fil.

    Il faisait encore nuit. Le téléphone collé à sa joue mal rasée, Strike promenait son imposante silhouette à travers les rues de Londres. La sortie de son interlocuteur lui arracha un sourire."

    Après avoir brillamment résolu l'affaire Lula Landry, Cormoran Strike croule sous les nouvelles enquêtes. Il travaille 7 jours sur 7, ne ménage pas ses efforts et espère ainsi se sortir définitivement de ses ennuis financiers.

    Aussi, quand une Mrs Quine lui demande de mener des investigations sur la disparition de son mari Owen, rien ne l'obligerait à accepter. Surtout que cette cliente ne semble pas disposer des moyens pour le rembourser...

    Mais, mû par une impulsion inexplicable, notre héros part à la recherche de cet homme, écrivain de son état, que personne n'a revu depuis qu'il a mis le point final à un manuscrit sulfureux, un roman à clefs qui impliquerait de nombreuses personnalités du monde de l'édition et de son entourage.

    Il le retrouve dans une de ses propriétés, sauvagement assassiné selon un rituel décrit dans son dernier ouvrage.

    Débute alors une quête haletante à la poursuite d'un meurtrier particulièrement diabolique et dangereux.

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    Vous vous souvenez peut-être qu'au mois de décembre, je vous avais parlé du premier volet de cette série de romans policiers imaginée par JK Rowling (sous le pseudonyme de Robert Galbraith)? J'avais vraiment beaucoup aimé l'Appel du coucou, autant pour l'ambiance que pour le duo Cormoran/Robin ou l'intrigue policière complexe.

    Aussi, quand le Ver à soie est arrivé dans la médiathèque où je travaille, je l'ai emprunté très rapidement, pressée de découvrir les nouvelles aventures de ce détective et de son assistante.

    Comme pour l'Appel du coucou, on se retrouve immédiatement happés par l'histoire. L'écriture cinématographique y est sans doute pour beaucoup. En effet, chaque scène, par un savant dosage entre dialogue et description, nous apparaît visuellement et nous donne envie de connaître la suite.

    De même, l'intrigue se révèle particulièrement haletante. Ce qui semblait de prime abord une banale fugue d'un homme coutumier du fait se transforme en sordide meurtre. Tant de personnes avaient des mobiles pour tuer la victime...Ce qui complexifie forcément la tâche de notre héros...Les fausses pistes se multiplient, les coupables éventuels se succèdent...Jusqu'à la révélation finale que je n'attendais pas du tout.

    Après une incursion dans le monde de la mode, JK Rowling nous propose cette fois-ci de plonger dans l'univers de l'édition. Rivalités, jalousies, coups bas, accusations, trahisons...semblent en constituer le quotidien. Un univers bien sombre en somme qui nous est décrit avec beaucoup d'ironie (je fais notamment référence aux scènes dans l'agence littéraire du défunt)

    J'ai eu beaucoup de plaisir à retrouver les personnages du précédent opus. Cormoran se débat toujours dans son marasme financier et sentimental. Mais on sent que peu à peu, il reprend pied...Quant à Robin, elle tente de faire respecter ses choix à son fiancé. Je n'en dirai pas plus sur l'évolution de ce duo. Je soulignerai juste le talent de l'écrivain à les faire changer sans que cela paraisse jamais artificiel.

    Bref, vous l'aurez compris: j'ai adoré ce roman policier très bien ficelé, aux protagonistes si attachants...J'avais d'ailleurs vraiment beaucoup de mal à l'arrêter dans les transports en commun ou le soir. Vivement le tome 3!

    Editions Grasset & Fasquelle, 2014, 569 pages

    Billet dans le cadre du Challenge Un pavé par mois de Bianca.

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