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  • Love Tour au Festival Fnac live

    Love Tour au Festival Fnac live

    Jeudi 17 juillet à Paris

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    Aujourd'hui, je reviens avec un billet un peu particulier autour d'un artiste que j'apprécie énormément.

    Parce que j'avais été impressionnée par ses reprises toutes plus extraordinaires les unes que les autres à la Nouvelle Star

    Parce que son premier album m'avait accompagnée pendant de longues heures d'écoute

    Parce que les bords de mer me désespèrent sous les acacias de Los Angeles dans mes habits du dimanche

    Parce que j'avais adoré son concert à l'Elysée Montmartre un 3 décembre 2008

    Parce que même si son deuxième album m'a moins convaincue, j'ai adoré me dandiner sur Kiss me Forever et j'ai été scotchée par le sublime morceau Bergman

    Parce qu'il a le don de juxtaposer des mots que je n'aurais pas forcément reliés ensemble

    Parce que de cette alliance jaillit une poésie qui n'appartient qu'à lui

    Parce que son dernier album Love m'a planté une flèche en plein coeur (j'ai même hésité à en parler sur ce blog)

    Parce que ses mots me touchent et résonnent toujours profondément en moi

    Parce que Paris-Seychelles revient souvent dans ma playslist

    Parce que Mon apache...

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    Pour toutes ces raisons, j'avais très envie d'aller assister au concert que Julien Doré donnait lors du Festival Fnac live à Paris.

    Une attente de trois-quarts d'heure sur le parvis de l'Hôtel de Ville/Grappiller quelques places pour mieux voir/Une ambiance bon enfant/Des fans qui s'impatientent/Un bruit comme un pétard qui éclate et qui fait sursauter les centaines de spectateurs/Une entrée d'hommes tout en noir malgré la chaleur écrasante de ce soir d'été/Des cris de joie/Un son qui monte/Une envie immédiate de bouger/Des mains qui claquent en rythme/Barcelone en féline/Viens là je m'envole/Heaven/Kiss me forever/Te sourire à Angoulême/Une traversée triomphante de la foule sur le refrain de Paris Seychelles/Un jet de paillettes/Le sourire sur le visage de tous ceux qui m'entourent/Déjà pratiquement une heure/C'est bientôt fini/Une interprétation hallucinée et hallucinante de Corbeau blanc/ "Je sais que ce soir, je vous quitte. Je vous le dis encore vivant"/Une sortie classe en laissant la place aux fabuleux musiciens qui l'accompagnent/Regretter l'absence de Mon apache

    Et se dire vivement le 15 novembre à l'Olympia...


  • New York Melody

    New York Melody

    un film de John Carney

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    Un café new-yorkais...Un chanteur propose de laisser sa place à une de ses meilleures amies présente dans la salle...Celle-ci accepte avec réticence...Et se lance. Personne ne semble l'écouter. Personne à l'exception d'un producteur à la carrière déclinante et qui noie son chagrin dans l'alcool.

    Une succession de hasards a poussé ses deux âmes esseulées à se rencontrer dans ce pub. Gretta et Dan, une femme et un homme, arrivés à un tournant de leur vie et qui doivent trouver l'énergie de tout recommencer ("begin again" comme l'annonçait le titre anglais de ce film).

    Et si l'album qu'ils projettent de réaliser ensemble leur donnait cette chance?

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    Après le magnifique Once (si vous ne le connaissez pas encore, je vous conseille vivement de vous procurer ce long métrage), j'attendais avec impatience la deuxième réalisation de John Carney. Surtout quand j'ai découvert qu'il avait tourné avec deux acteurs que j'aime beaucoup: Keira Knightley et Mark Ruffalo.

    Certes, l'intrigue n'est pas des plus originales: nos deux héros ont tous les deux souffert de la trahison de leur conjoint (le petit ami chanteur de Gretta (Adam Levine de Maroon 5 convaincant dans ce rôle) vient de la quitter pour une attachée de presse et la femme de Dan l'a laissé partir de chez eux et s'installer dans un appartement minable). Leur rencontre et leur coup de foudre musical arrivent donc à point nommé pour les sortir du marasme où ils étaient plongés.

    De plus, le réalisateur n'évite pas l'écueil parfois d'un trop grand manichéisme, notamment quand il aborde le sujet de l'industrie du disque et des méchants gros producteurs.

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    Mais voilà, malgré ces quelques défauts, je suis sortie sur un petit nuage de la salle de cinéma

    Parce que l'alchimie du duo improbable Keira Knightley/Mark Ruffalo fonctionne à merveille

    Parce que j'ai eu envie de prendre un billet pour Big Apple tant la ville de New York est admirablement filmée

    Parce que la musique est au cœur de toute l'intrigue et qu'elle se substitue à merveille aux dialogues dans les moments clés

    Parce que les chansons interprétées par Knightley et Levine sont très belles

    Parce que les répliques, notamment de Dan faussement désabusé, font souvent mouche

    Parce que j'ai été émue justement par certaines de ses répliques, comme celle sur les "pépites de vie sublimées par la musique"

    Parce que ce film comporte une des plus belles scènes de balade de nuit. Une scène qu'on aimerait tous expérimenter un jour.

    Parce que certains regards en disent parfois plus longs que de grands discours

    Parce que Casablanca est le long métrage préféré de Gretta

    Parce que tout le monde a le droit à une seconde chance

    Parce que....

    Bref, vous l'aurez compris:j'ai passé un très bon moment en regardant ce film.

    En bonus, je vous mets un lien vers la bande-annonce et un autre vers le titre phare chanté par Adam Levine.



     

  • Brunswick Gardens de Anne Perry

    Brunswick Gardens

    de

    Anne Perry

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    "Pitt frappa à la porte du préfet de police adjoint et attendit. Ce devait être une affaire urgente sinon Cornwallis ne l'aurait pas convoqué. Depuis qu'il avait été promu commissaire de Bow Street, Pitt n'avait pas suivi d'affaires personnellement, à moins qu'elles n'aient menacé d'embarrasser des gens importants, ou qu'elles n'aient représenté un danger politique, comme le meurtre dans Ashworth Hall, cinq mois plus tôt, en octobre 1890."

    Cinq mois après les tragiques évènements de Ashworth Hall, Thomas Pitt est convoqué par son supérieur pour traiter d'une affaire délicate. En effet, une jeune femme vient d'être retrouvée morte chez le révérend Parmenter. Et ce dernier pourrait bien être derrière cette apparente chute accidentelle dans les escaliers.

    Afin d'éviter un scandale pour l'Eglise, Pitt se précipite sur les lieux. Force est de reconnaître que la victime, Miss Unity Bellwood, a sans doute été poussée.

    Débute alors pour lui une délicate enquête. D'autant plus qu'il retrouve parmi les membres de la maisonnée, un certain Dominic Corde, le beau-frère de Charlotte et surtout son premier amour...

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    Après le précédent opus Ashworth Hall dont je n'avais pas apprécié l'intrigue policière mais dont j'avais goûté l'évolution des rapports entre les personnages (notamment Gracie et Tellman), j'avais hâte de retrouver Charlotte et Thomas dans leurs nouvelles aventures.

    Mais, dès les premières pages, j'ai eu du mal à entrer dans ce volet. Un crime a été commis dans la demeure d'un éminent révérend. Tout porte à penser qu'il serait le coupable. On l'aurait en effet entendu se disputer avec son assistante et cette dernière aurait crié "Non, révérend".

    Cependant, malgré les preuves qui s'accumulent, Pitt a du mal à croire à la culpabilité de l'homme d'église et continue ses investigations.

    On suit donc ses tâtonnements, ses allées et venues dans la maison, ses démarches pour en apprendre plus sur le passé de la belle Unity Bellwood...Le tout sur fond de querelles religieuses.

    En effet, à cette intrigue policière, vient se greffer un débat autour de l’Église protestante et catholique, mais surtout autour de la religion mise à mal par les théories de Darwin... Un thème que j'ai eu du mal à trouver intéressant. J'aurais préféré qu'on s'appesantisse plus sur celui du féminisme, étant donné les combats menés par la victime.

    En revanche, j'étais heureuse de revoir Dominic Corde car je me demandais avec curiosité ce qu'il était advenu du premier amour de Charlotte. Comme d'habitude, j'ai été impressionnée par le talent d'Anne Perry à imaginer l'évolution de ses protagonistes.

    Dommage qu'elle ne se soit pas plus appesantie sur celle de Gracie, Tellman, Charlotte...Cette dernière est quasiment absente dans ce tome, même si elle parvient à trouver la solution de l'énigme.

    Une solution que j'avais trouvée assez rapidement, tant elle rappelait un ressort déjà utilisé par la romancière.

    Bref, vous l'aurez compris: Brunswick Gardens constitue une déception. J'espère que Bedford Square, le cru de septembre, sera plus à la hauteur.

    Editions 10/18, 2005, 441 pages

    Billet dans le cadre d'une lecture commune avec Bianca, Céline, Fanny, Sybille, Belette et Lara et dans le cadre des challenges Anne Perry et 19ème siècle.

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