Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

the frenchbooklover - Page 107

  • La Maison natale de Marcel Pagnol à Aubagne

    La Maison natale de Marcel Pagnol à Aubagne

    maison-natale-de-marcel-pagnol-aubagne.jpg

    "Je suis né dans la ville d'Aubagne, sous le Garlaban couronné de chèvres, au temps des derniers chevriers"

    Après vous avoir parlé hier de ma visite du château d'If, retour sur un autre lieu qui a marqué mon séjour marseillais...

    Quand j'étais petite, je vouais un vrai culte à l'auteur Marcel Pagnol. J'avais vu La Gloire de mon père et Le château de la mère au cinéma et aussitôt, sortie de la salle, j'avais eu envie de me plonger dans l’œuvre de ce Provençal. Par la suite, Marius, Fanny, César, le Papet, Manon...ont fait partie de mes personnages préférés. Même s'ils n'ont jamais égalé le Marcel enfant, ses sorties au Parc Borély et ses vacances près de la Treille...

    P1030191.JPG

    Marcel Pagnol est né le 28 février 1895 à Aubagne, dans une maison, sise au 16 cours Barthélémy. Il y a vécu trois ans avec ses parents avant de déménager à Saint-Loup. Et depuis 2003, on peut découvrir cet endroit.

    P1030194.JPG

    Seul le rez-de-chaussée se visite. Du côté droit, quand on entre, se trouve l'appartement des Pagnol. On déambule ainsi dans la chambre, la salle à manger et la cuisine. Autant de lieux qui rappellent certaines anecdotes des Souvenirs d'enfances de Marcel Pagnol.

    P1030196.JPG

    On aperçoit notamment une carte de géographie qui rappelle Joseph, le père instituteur, un mannequin de couture qui évoque Augustine, la mère...

    P1030199.JPG

    Dans la cuisine, à la vue des cartouches et des gibecières, nous revient forcément en mémoire les scènes de chasse de La gloire de mon père.

    "Il les a tuées, il les a tuées !! Toutes les deux, il les a tuées !!
    Et dans mes petits poings sanglants d'où pendaient quatre ailes dorées, je haussais vers le ciel la gloire de mon père en face du soleil couchant."

     

    P1030203.JPG

     

    Puis, on se dirige vers le côté exposition. Au mur, des photos, un arbre généalogique; des lettres, des citations manuscrites...Et une salle de projection autour de l'écrivain cinéaste et de son travail.

    P1030205.JPG

    Bref, je suis ressortie de là avec l'envie de relire les mémoires et les ouvrages de Marcel Pagnol. Et avec le regret de ne pas avoir pu me lancer sur les traces de l'auteur à l'assaut du Garlaban. En effet, de nombreuses promenades sont proposées par l'Office de tourisme de la Ville et permettent de découvrir les lieux mentionnés dans les souvenirs d'enfance.

    Pour tout renseignement, c'est par ici.

    Dans ce billet, toutes les photos incluses sont les miennes à l'exception de la première que j'ai trouvée sur le site de la ville d'Aubagne.

     

     

     

  • Sur les traces d'Edmond Dantès au château d'If

    Sur les traces d'Edmond Dantès au château d'If

    P1030218.JPG

    La vue du château en arrivant par la navette du port de Marseille

    "Dantès se leva, jeta naturellement les yeux sur le point où paraissait se diriger le bateau, et à cent toises devant lui il vit s'élever la roche noire et ardue sur laquelle monte, comme une superfétation du silex, le sombre château d'If.

    Cette forme étrange, cette prison autour de laquelle règne une si profonde terreur, cette forteresse qui fait vivre depuis trois cent ans Marseille de ses lugubres traditions, apparaissant ainsi tout à coup à Dantès qui ne songeait point à elle, lui fit l'effet que fait au condamné à mort l'aspect de l'échafaud."

    Dans le Comte de Monte-Cristo, Dantès, suite à la trahison de Danglars et Fernand, se fait enfermer au château d'If.

    Alexandre Dumas a donc choisi  de situer une partie de l'intrigue de son roman dans cette forteresse édifiée en 1529 par François Ier, à la fois pour protéger un des ports les plus importants et assurer la fidélité de Marseille, nouvellement rattachée au royaume de France . Après avoir accueilli ses premiers prisonniers en 1540, cet établissement pénitentiaire a servi, après la révocation de l'Edit de Nantes par l'Edit de Fontainebleau en 1685, à enfermer les protestants. Quelques 3500 d'entre eux sont ainsi passés par ce lieu en deux siècles, avant d'être enchainés aux galères et d'y connaitre la mort. La Révolution de 1848 et la Commune ont également offert leurs lots de condamnés.

    Comme vous le savez peut-être, j'ai passé une partie de mes vacances à Marseille. Je vous en reparlerai plus en détail dans un de mes prochains billets. Et j'ai profité de cette occasion pour me rendre au château d'If. Une visite que j'attendais beaucoup...

    Cette visite, justement, commence par la Cour du Midi. Une Cour qui rappelle par une plaque le sort des prisonniers protestants. Une Cour dont les murs sont aussi ornés des noms gravés dans la pierre par les Républicains qui ont séjourné sur l'île entre 1848 et 1849.

    P1030235.JPG

    Un des noms de Républicains, gravés entre 1848 et 1849

    Au 1er étage, se trouvent les "pistoles", des cellules individuelles où les prisonniers étaient logés s'ils payaient une pistole. Elles ont notamment abrité quelques enfermés illustres, à l'instar du comte de Mirabeau entre 1774 et 1775, retenu à la demande de son père pour le guérir de son libertinage.

    Une de ces pistoles a été transformée pour évoquer la présence du corps du général Kleber, rapatrié ici après son assassinat au Caire.

    Une autre est attribuée au fameux Masque de fer. Il n'y a pas logé mais, à l'époque de son incarcération, toutes les prisons de France devaient avoir une cellule réservée pour lui, au cas où il serait transféré.

    Quand on redescend au rez-de-chaussée, on peut entrer dans les cellules collectives où les conditions étaient plus que déplorables et où l'espérance de vie ne dépassait pas les 9 mois.

    Une d'entre elles sert de lieu d'exposition autour d'Alexandre Dumas et de la naissance du Comte de Monte-Cristo. On y apprend que l'auteur avait visité le château en 1834, lors d'une croisière en Méditerranée. Aussi, quand il a décidé de situer le début de l'intrigue à Marseille, il a tout naturellement pensé à ce lieu pour y enfermer son héros pendant quatorze années.

    En 1858 (douze ans après le dernier chapitre), il est revenu au château d'If. Et là, il a été accueilli par un gardien qui lui a raconté avec exactitude les conditions d'incarcération d'Edmond Dantès, son amitié avec l'abbé Faria, la mort de ce dernier...Comme si le héros avait réellement existé!

    J'ai beaucoup apprécié cette anecdote, d'autant plus avec le recul, après avoir achevé de lire moi-même le roman lundi soir. Je n'ai pas encore trouvé les mots pour parler de cette incroyable œuvre. Mais j'ai été particulièrement frappée par la partie située dans le château, par la relation entre l'abbé et Edmond, par la dureté de l'emprisonnement, par l'évasion...Et tout est raconté avec une telle force qu'on peut comprendre pourquoi le gardien a eu envie de croire à la réalité de cette fiction.

    P1030237.JPG

    La "cellule de Dantès" (je n'ai pas réussi à faire pivoter la photo)

    Afin de flouter encore plus les frontières entre réalité et fiction, une des cellules collectives a d'ailleurs été transformée en cellule Edmond Dantès. Et un trou a été creusé pour la relier à une autre, comme si c'était celle de l'abbé Faria...

    P1030238.JPG

    Le trou vers la "cellule de l'abbé Faria"

    Bref, on ressort impressionné par ce lieu chargé d'histoire et avec l'envie urgente de se plonger dans l'ouvrage de Dumas.

    Pour tout renseignement, voici le lien vers le site du château.

     

     

  • My summer 2014

    My summer 2014

    plage.jpg

    Trouver juillet à Rome/Un voyage avec un groupe d'adolescents comme point final d'un projet/Marcher dans les rues de la Ville éternelle sous un soleil de plomb/Le Colisée et le Vatican/Des vestales réinterprétées dans les ruines du Forum/Rire, rire, toujours rire/Avoir la chance d'être accompagnée d'un groupe de jeunes extraordinaires/Quelques galères..../Faire des courses pour 27 ou l'art de l'organisation/Et si on se rafraichissait?/La bataille d'eau est lancée/Une dernière balade dans le Trastevere/L'impression de plonger au temps de la Dolce Vita/Se dire qu'on croisera peut-être Marcello à l'angle d'une ruelle/Une dernière glace/Remonter dans le train/Des parties de pouilleux endiablées/Les sourires des jeunes/Les remerciements des parents/Voilà, c'est fini/Tirer un trait/Dormir pour rattraper toutes ces heures perdues/Prendre de bonnes résolutions/Un dimanche à Maison-Laffite en famille et avec des amis d'enfance/Mon premier pari/Ma première course/Ne pas comprendre l'engouement de certains/Reprendre le chemin de la médiathèque/Désherber ou quand le vocabulaire du jardinage rencontre celui du bibliothécaire/Trouver quelques pépites oubliées/"Tu as vu, comment dans les années 80, ils imaginaient l'an 2000? On devait tous avoir des robots et des voitures dans le ciel"/En avoir assez de ce cher Dewey et de sa classification/Rire quand même, malgré la fatigue/Un soleil de plomb sur la capitale/Un rendez-vous tant attendu sur le parvis de l'hôtel de Ville avec Julien Doré/Réussir à se glisser dans la foule pour ne pas être loin de la scène/Attendre/Enfin!/Danser/Chanter/Se sentir bien tout simplement/Remercier ma collègue Claire de ce cadeau qu'elle m'a fait en m'accompagnant à ce si beau concert alors qu'elle n'est même pas fan/Ecouter le lendemain les cds/Vivement le 15 novembre à l'Olympia/Travailler/Profiter du beau temps pour des pique-niques ou des balades nocturnes dans Paris/Que c'est beau/Notre-Dame illuminée/Des glaces/Rire et refaire le monde avec mes amies/Discuter à bâtons rompus de la première partie d'un livre/Disséquer certaines phrases et attendre avec impatience la prochaine séance/Bientôt les vacances/A bas le réveil/Voir New York Melody/Une des plus belles scènes de promenades/Quelques magnifiques phrases/Des regards entre Mark et Keira/Succomber une nouvelle fois à la magie du cinéma/Prolonger un peu le charme avec la BO qui tourne en boucle et qui rythme mes pas/Dire au revoir à la médiathèque pour un mois/Mes bagages/Orly/ Direction Malaga chez mon Papa/Une semaine de farniente/La piscine, la plage, le tarot, des bières: quelques ingrédients de vacances réussies../Cordoue et sa magnifique Mesquida/Se lancer dans des défis culinaires avec ma petite sœur/Vive les macarons au chocolat et la tarte aux pommes!/Des duel quizz endiablés avec mon petit frère/Regarder en famille James Spader dans l'addictif Blacklist/9 jours déjà/Devoir s'en aller/Se dire qu'en octobre, je serai de nouveau là/A la recherche de l'ordinateur portable parfait/Retrouver le temps maussade parisien/Heureusement, une échappée belle vers Auvers-sur-Oise/L'anniversaire de ma maman sur les bords de l'Oise/Sur les traces de Vincent/Préparer ma valise pour le Sud/3h30 de train et nous voici à Marseille/Un coup de foudre pour le quartier du Panier/Une bague juste sublime/Marcher, marcher, encore marcher/Refaire le monde avec une de mes meilleures amies/Prendre plein de bonnes résolutions pour cette nouvelle année/Se fixer des objectifs/Le chant des cigales/Les échappées belles vers Ensuès-la Redonne et Aix-en-Provence, /Se baigner dans les calanques/I love the sea/Prendre le bateau pour un rendez-vous tant attendu avec Edmond et l'abbé Faria/Sortir du château d'If avec l'envie urgente de se plonger dans Le Comte de Monte-Cristo/A la recherche de Marcel Pagnol à Aubagne/Retrouver un goût d'enfance/Des coups de feu dans la nuit/Des salades incroyables en terrasse/Le Mucem, quelle merveille!/Des retrouvailles lycéennes/Marseille, je reviendrai/Un voyage avec une incorrigible bavarde/La pluie et la grisaille à Paris/Du tri, du tri, du tri.../Quelques grains de sable qui s'échappent/ Souvenirs, souvenirs.../De nouvelles chaussures pour la rentrée/Des bilans de vacances/Faire la connaissance de Leopoldine/Une soirée parfaite entre amis/Amorino/Un cadeau efficace/Un anniversaire très sympa/Rire, toujours rire/Ne pas voir les heures s'écouler/La revanche du Trivial/Septembre, bienvenue...