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des romans américains - Page 13

  • Gatsby de Francis Scott Fitzgerald

    Gastby le magnifique

    de

    Francis Scott Fitzgerald

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    "Quand j'étais plus jeune et plus vulnérable, mon père me donna un conseil que je n'ai jamais cessé de retourner dans ma tête depuis lors.

    "A chaque fois qu'il te prendra l'envie d'émettre des critiques sur quelqu'un, m'a-t-il-dit, souviens-toi que tout un chacun ici-bas n'a pas joui des mêmes privilèges que toi""

    Au printemps 1922, Nick Carraway, issu d'une famille aisée et respectable du Middle West, décide de partir faire carrière à New York dans le marché obligataire.

    Il trouve à louer un pavillon à West Wegg, une ville de la périphérie.

    Sa maison est voisine de la colossale propriété du mystérieux Gatsby. Un homme dont les fêtes attirrent toute la population locale et sur lequel les plus folles rumeurs courent. On le prétend cousin du Kaiser Guillaume, espion, meurtrier...

    Personne ne sait vraiment qui il est. Jusqu'au jour où Nick reçoit une invitation à une de ses fêtes et fait sa connaissance...

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    Cela faisait longtemps que je voulais relire Gastby. Un roman que j'avais adoré au sortir de l'adolescence et dont je voulais voir la prochaine adaptation au cinéma par Baz Luhrmann.

    Aussi, j'ai été ravie quand Bianca et Fanny m'ont proposé de faire cette lecture commune.

    Tout d'abord, j'ai beaucoup apprécié le mode narratif choisi par l'auteur. Toute l'histoire est contée par Nick Carraway. On ne découvre donc que les évènements auxquels il a assisté ou qui lui ont été relatés. Ce schéma induit des ellipses narratives. A certains moments, le lecteur ignore ce qui s'est passé entre tel et tel personnage. Et je trouve que ce mystère que chacun peut combler à sa manière confère beaucoup de charme à l'intrigue.

    Grâce à son installation à West Egg, Nick renoue des liens avec sa cousine au second degré, Daisy, mariée à une de ses connaissances universitaires, Tom Buchanan.

    "[Daisy] avait un beau visage mélancolique et semé de lumière-lumière de ses yeux, lumière de sa bouche passionnée-, mais sa voix avait une ferveur que ceux qui l'avaient aimée avaient du mal à oublier: une mélodie envoûtante, un chuchotis qui disait "écoutez-moi", l'assurance qu'elle venait de vivre des moments délicieux et passionnants dans l'heure qui allait suivre"

    Le mariage des Buchanan ne semble pas des plus heureux. La maîtresse de Tom l'appelle sans cesse pendant le dîner. Quelques jours plus tard, Nick passe même une soirée en sa compagnie et celle de Tom.

    Pendant le repas chez les Buchanan, Nick fait la connaissance de Jordan Baker, une golfeuse professionnelle. Il la retrouve à la première soirée à laquelle il est convié chez Gatsby.

    "Je crois que lorsque je me rendis à ma première soirée chez Gatsby, j'étais un des rares à avoir été effectivement invité. Les gens n'étaient pas conviés; ils venaient. Ils montaient dans des voitures qui les emportaient à Long Island et ils se débrouillaient pour échouer devant la porte de Gatsby."

    A cette soirée, Nick croise enfin le fameux Gatsby. Encore une fois, j'ai été bluffée par ce choix narratif de Fitzgerald. On patiente une soixantaine de pages avant de voir arriver le protagoniste éponyme du roman. Le lecteur a entendu toutes les théories qu'on raconte sur lui (tantôt il passe pour un espion, tantôt pour un meurtrier) et enfin, on le rencontre. Un homme au sourire incroyable, d'une trentaine d'années qui laisse planer le mystère sur lui.

    Et tout le roman sera justement autour de la découverte de sa personnalité, de ses failles, de ses désirs...

    Très vite, Nick noue des liens avec Gatsby. Et apprend la raison de leur rencontre. Gatsby souhaiterait revoir Daisy lors d'un thé chez Nick.

    La scène des retrouvailles m'a semblé très belle. L'auteur sait trouver les mots qui sonnent juste pour décrire la tension éprouvée par Gatsby. Depuis cinq ans, tout ce qu'il a fait était pour impressionner son amour et après leur séparation, il va enfin la revoir. Sera t-il à la hauteur? La gêne qui s'installe est également très bien rendue. C'est un des moments que j'ai préférés dans ce roman.

    L'histoire d'amour m'a également beaucoup touchée. Les sentiments de Gatsby pour Daisy sont magnifiques. L'idée de la lumière verte qui le guide m'a émue.

    Mais le thème principal de ce roman m'a semblé être surtout l'attente. Gatsby attend de retrouver Daisy, attend qu'elle se décide. De son côté, Nick attend de passer du statut de spectateur à celui d'acteur. C'est comme s'il observait en permanence sa vie au lieu de la vivre.

    De cette attente ressort une impression de gâchis. Tous ces personnages passent à côté de leur existence.

    Daisy m'a énervée. J'avais déjà eu cette sensation la première fois que j'avais lu le roman et elle s'est confirmée. On peut se demander pourquoi Gatsby conserve de tels sentiments à son égard alors qu'elle ne le mérite pas. C'est comme si ses illusions de jeunesse ne voulaient pas s'effacer devant la réalité.

    De plus, ce roman est l'occasion de découvrir des aspects de la vie new yorkaise de l'après-guerre: les coulisses de la mafia, l'atmosphère qui devait régner dans la bonne société, les fêtes, l'impact de la prohibition...

    De même, j'aimerais évoquer le style de Fitzgerald. Je l'ai trouvé tout simplement très beau. Certaines phrases restent longtemps en mémoire. Certaines scènes aussi du coup.

    "Gatsy avait foi en la lumière verte, l'avenir orgasmique qui année après année s'efface devant nous. Il se dérobe alors à nous, mais qu'importe...demain nous courrons plus vite, nous tendrons nos bras plus loin...Et un beau matin...

    C'est ainsi que nous avançons, esquifs luttant contre le courant, refoulés dans le passé, sans cesse"

    Bref, vous l'aurez compris: j'ai beaucoup aimé ce roman. Si vous ne l'avez pas encore découvert, je vous le conseille vivement car on ne peut ressortir indemne de sa lecture. On est touchés et surtout, on ne peut s'empêcher de réfléchir sur l'existence.

    Lu dans le cadre d'une lecture commune avec Bianca et Fanny

    Lu dans le cadre des challenges des 100 livres et des romans cultes.

    Pocket, 2013, 221 pages, 2,90 €

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  • Madame Hemingway de Paula McLain

    Madame Hemingway

    de

    Paula McLain

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    "J'ai eu beau essayer de guérir de Paris, il m'a bien fallu admettre un jour qu'on ne s'en remet pas. En partie à cause de la guerre. Le monde s'était déjà écroulé une fois, ça pouvait recommencer à tout moment. La guerre était arrivée et, en éclatant alors que tout le monde disait que cela n'arriverait pas, elle nous avait changés."

    Octobre 1920: Hadley Richardson, une jeune Américaine de 29 ans, débarque à Chicago. Elle a répondu à l'invitation de Kate, son amie d'enfance et espère pouvoir oublier le dur été qu'elle vient de passer à assister à l'agonie de sa mère. Très vite, elles participent aux soirées arrosée d'un groupe d'amis. Hadley est invitée à danser par un inconnu.

    "Ernest Hemingway n'était encore qu'un inconnu pour moi, mais on aurait dit qu'il faisait le bonheur partout où il allait. Je ne discernais pas la moindre peur en lui, rien que de l'intensité, de la vitalité. Il posait des yeux pétillants sur le monde entier, et aussi sur moi quand, se penchant en arrière sur ses talons, il me fit tournoyer vers lui. Il me plaqua contre sa poitrine, son souffle chaud dans mon cou et mes cheveux"

    Après le retour d'Hadley à Saint-Louis, Ernest commence à lui écrire.

    "J'ai tellement de projets d'écriture, et il y'a tant de choses que je veux voir, sentir, faire. Dites-moi, vous souvenez-vous du moment où vous jouiez du piano, avec vos cheveux flamboyants qui retombaient en masse."

    Les deux jeunes gens se revoient, tombent amoureux et décident de se marier. Ils débutent leur vie conjugale dans "des conditions sordides" à Chicago. Ils dépendent du revenu annuel de 2000 dollars d'Hadley et des quelques articles rédigés par Ernest pour divers journaux. Ils caressent le rêve de partir à Rome pour qu'Ernest se consacre à l'écriture.

    Un dîner avec l'écrivain Sherwood Anderson et un héritage soudain leur font changer de plan. Les voilà partis tous les deux pour Paris. Ils entament alors une vie de bohême et croisent toute la "génération perdue" d'écrivains anglo-saxons expatriés: Gertrude Stein, Francis Scott Fitzgerald...

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    Cela faisait longtemps que j'avais repéré ce roman. Aussi, lorsque je l'ai aperçu samedi lors d'une de mes déambulations à Book-Off, je n'ai pas hésité longtemps.

    Paula McLain est une auteure américaine. Après avoir publié deux recueils de poésie et un roman A ticket to ride, elle s'est attelée à cet ouvrage.

    Très marquée par les pages émouvantes consacrées à Hadley dans Paris est une fête, elle a décidé d'aborder la vie d'Hemingway par le biais de sa première femme. Elle a donc parcouru de nombreuses biographies, lettres et romans (Le soleil se lève aussi, De nos jours...) avant de se lancer dans la rédaction de ce livre.

    Dès les premières lignes, j'ai été bouleversée par Hadley Richardson. Elle nous laisse clairement entendre qu'elle ne s'est jamais complètement remise de sa vie avec Ernest et de leur séjour à Paris. Et elle nous invite à la suivre dans ce retour dans le passé.

    Après ce prologue, on revient à un récit chronologique. Hadley nous raconte son histoire. Et très rarement, retentit la "voix" de son mari de l'époque. Ces ruptures narratives n'interviennent que pour mieux éclairer les événements dramatiques qui vont mener à la fin de leur vie conjugale.

    Le roman se découpe en plusieurs parties distinctes: une première phase autour de la rencontre, de la correspondance et du mariage; une seconde sur le début de la vie à Paris et la période d'apprentissage d'Ernest et enfin, la dernière sur le délitement de l'union d'Ernest et Hadley.

    Les chapitres autour de la rencontre des deux héros, de la phase de séduction et du mariage laissent entrevoir un Hemingway jeune, encore tendre. Un Hemingway passioné de boxe et déjà porté sur la bouteille et la fête. Un Hemingway qui rejette sa famille mais guette son assentiment. Un Hemingway qui aime la vie et qui est attiré par la force vitale d'Hadley.

    "Avec Hadley, la plupart du temps, les choses semblaient simples. Elle était bonne, forte et vraie, et il pouvait compter sur elle"

     

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    Puis, la vie conjugale débute. Hadley découvre de nouvelles facettes de son mari, telles que son besoin de se replier sur lui-même ou de s'éloigner pour écrire. Ernest s'impose une discipline quotidienne. Il part dans les cafés ou plus tard, à Paris, loue une chambre pour pouvoir se consacrer à son art.

    La seconde partie située dans la Ville Lumière m'a également beaucoup intéressée. J'étais ravie de me retrouver immergée dans le Paris des années folles qui m'a toujours fascinée.

    Les Hemingway rencontrent de nombreux expatriés anglo-saxons ou américains. Leurs chemins croisent ainsi Gertrude Stein, les Fitzgerald...Toute une foule d'artistes fascinants avec lesquels ils sympathisent.

     De cette période date également la passion d'Ernest pour les tauromachies. Une passion à laquelle il initie Hadley à Pampelune et qu'on retrouvera plus tard dans Le soleil se lève aussi.

    De plus, on assiste à l'éclosion d'un écrivain. Après de nombreuses péripéties plus ou moins dramatiques et au bout de nombreuses souffrances, Ernest parvient enfin à publier.

    "Ce fut la fin du combat d'Ernest avec l'apprentissage et la fin d'autres choses également. Il ne serait plus jamais inconnu. Mais nous ne serions plus jamais aussi heureux."

     

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    Et c'est là que commence la dernière partie. Une partie à la tonalité plus sombre, malgré les paysages ensoleillés de la Riviera. Une partie où on assiste au délitement de ce couple hors norme. Je n'expliciterai pas les raisons afin de vous laisser un peu de suspense.

    Ce roman permet donc une très belle incursion dans la vie du grand auteur américain. Paula McLain parvient à maintenir le juste équilibre entre  fiction et  biographie. Je n'ai jamais eu l'impression qu'elle versait ni dans un côté trop didactique ni dans un aspect trop fantaisiste.

    J'ai aussi beaucoup apprécié son style. Elle a conféré une très belle "voix" à Hadley. La première femme d'Hemingway m'est apparue lumineuse, tour à tour forte et affaiblie, profondément émouvante...

    Une fois refermé le livre, j'ai eu envie d'en savoir plus sur ce couple qui dénotait tant dans le Paris des années folles.

    Voici quelques photographies que j'ai trouvées lors de mes recherches et qui permettent de mettre un visage sur certaines personnalités croisées au fil des pages:

    -Gertrude Stein

     

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    -Pauline Pfeiffer

     

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    -Francis et Zelda Scott Fitzgerald

     

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    Bref, vous l'aurez compris: un roman passionnant qui nous fait assister aux débuts d'un grand écrivain et découvrir les "coulisses" de la publication d'un premier ouvrage. Le tout dans le Paris des années folles. Ce qui nous permet de croiser de nombreuses figures marquantes de l'époque. Je pense d'ailleurs que je ne tarderai pas à me plonger dans Paris est une fête.

    Buchet-Chastel, 2012, traduction de "The Paris wife", 478 pages, 24 € (il vient aussi de paraître en édition de poche)

    Lu dans le cadre du challenge La plume au féminin édition 2013

     

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  • Melissa et son voisin

    Melissa et son voisin

    de

    Meg Cabot

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    "Chère Melissa Fuller,

    Ceci est un message automatique du département des ressources humaines du New York Journal, le principal quotidien new-yorkais du photo-reportage. Veuillez noter que, selon votre supérieur, M. George Sanchez, directeur de rédaction, votre journée de travail au N.Y. Journal débute à 9 heures précises. Votre retard aujourd'hui est de 68 minutes. Il s'agit de votre 37ème retard de plus de 20 minutes, depuis le début de l'année, Melissa Fuller"

    Melissa Fuller tient la rubrique des potins du New York Journal. Quand commence le roman, elle est de nouveau en retard. Mais elle n'a prévenu personne. Tous ces collègues tentent de la joindre-sans succès-et élaborent divers scénarii quant à son absence. N'a t'elle pas supporté, par exemple, sa rupture avec le critique littéraire Aaron Fuller?

    La vérité est toute autre. Ce matin-là, en se levant, Melissa a remarqué des aboiements anormaux dans l'appartement de sa voisine octogénaire. Et, après avoir poussé la porte entrebaillée, elle a retrouvé Mme Friedlandler, inanimée et visiblement victime d'une agression. Elle a contacté immédiatement les urgences et s'est occupée des animaux domestiques.

    Malheureusement, après une opération réussie, Mme Friedlander est toujours dans le coma et Melissa contrainte de s'occuper de son chien et de ses deux chats. Ce qui perturbe passablement son quotidien. Elle parvient, finalement, à contacter Max Friedlander, le neveu de sa voisine, un photographe assez côté.

    Ce dernier n'a pas le moins du monde envie de s'intéresser aux problèmes de sa tante. Il dépêche donc à sa place son vieil ami, John Trent qui lui doit une faveur et accepte ainsi de se faire passer pour lui.

    La situation se complique quand John/Max tombe sous le charme de Melissa...

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    J'avais repéré ce roman dans la médiathèque où je travaille. J'avais envie de lecture toute en légèreté et il me semblait parfait.

    La structure épistolaire de cet ouvrage, paru en 2002, s'apparente à celle d' Attachement de Rainbow Rowell dont j'avais parlé précédemment. En effet, toute l'histoire est racontée sous la forme d'échanges de mails. Mais, là où ces échanges ne concernaient que peu de personnes dans Attachement, le lecteur est ici confronté à une quinzaine d'expéditeurs. Personnellement, je n'ai pas été dérangée par cette multiplicité de points de vue (surtout que l'intrigue se concentre essentiellement sur les courriels de Melissa, sa meilleure amie, John, son frère et Max).

    Je me suis assez vite attachée aux personnages. Melissa Fuller, jeune célibattante de 27 ans, m'a beaucoup fait rire, notamment lors de ses échanges avec les ressources humaines ou son directeur de rédaction.

    Comme, dans tout roman de chick lit, on retrouve face à elle le prince charmant. Un jeune homme doté de toutes les qualités mais maladroit. C'est un trait de caractère qui m'a touché et rappelé un certain Mark Darcy.

    Tous deux enchaînent les rendez-vous manqués...Bien vite, d'autres obstacles se dressent  devant eux, quand le vrai Max Friedlander refait surface. Les péripéties s'accumulent et font sourire...

    Parmi les amis, donneurs de plus ou moins bons conseils, que l'on retrouve toujours aussi dans ce genre littéraire, j'ai particulièrement accroché avec Nadine. Elle tient la rubrique culinaire du New Tork Times et doit se marier prochainement avec un chef cuisinier. Malheureusement, elle est très gourmande et ne parvient pas à rentrer dans la taille de ses rêves. Sa façon de parler de son mal être oscille toujours entre l'humour et la tristesse. Je n'ai pu m'empêcher de penser qu'elle préfigurait sans doute une autre héroïne de Meg Cabot: l'ex star de la pop Heather Wells de la série Une irrésistible envie de...

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    Je n'évoquerai pas tous les protagonistes car la liste serait trop longue. Néanmoins, je tiens à souligner que je les ai tous trouvés bien campés. Même si elle ne les fait apparaître que pendant quelques mails, l'auteure est parvenue à leur donner à tous leur propre identité.

    Bref, vous l'aurez compris: on se doute bien vite de l'issue de ce roman, comme toute chick lit qui se respecte, mais on passe un très bon moment de détente grâce à une intrigue plaisante et des personnages attachants et drôles.

    Le Livre de Poche, 2008, 380 pages, 6,50 €

    Lu dans le cadre du challenge La Plume au féminin 2013

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