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the frenchbooklover - Page 158

  • Challenge victorien

    Challenge victorien

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    J'avais déjà participé à l'édition précédente qui s'est achevée le 31 mai.

    Mais je n'ai pu résister à la tentation de me réinscrire à ce beau challenge organisé par Arieste.

    Il s'étend du 1er juin 2013 au 1er septembre 2014.

    Il s'agit de lire:

    - des ouvrages écrits par les sujets de sa très gracieuse Majesté la Reine Victoria, c’est-à-dire ceux qui faisaient partie de l’Empire Britannique sous son règne. 

    - des films se passant à l’époque victorienne et toujours dans le cadre géographique de l’Empire britannique, adaptations de livres ou non.

     - des ouvrages plus récents mais se passant à l’époque victorienne (toujours dans l’Empire Britannique) comme par exemple les romans d’Anne Perry ou bien ceux de Gyles Brandreth sur Oscar Wilde.

     -  des ouvrages traitant de cette époque (livres d’histoire, biographies…)

     - des expositions, des documentaires, des bâtiments, de la mode …

     - des ouvrages ou des films faisant référence à un classique victorien, même s'ils ne se déroulent pas à cette période

     - pour les auteurs qui nous compliquent un peu la tâche car leur oeuvre est située en partie dans l’époque victorienne, en partie en dehors (comme notamment Arthur Conan Doyle), sont acceptées toutes les œuvres quel que soit la date de publication.

     - des ouvrages à l’atmosphère victorienne mais ne se passant pas tout à fait dans l’époque victorienne au sens historique (comme les romans steampunks)

     Différentes catégories sont proposées:

     Catégorie Hester Latterly (1 à 5 billets)

     Catégorie Agnes Grey  (5 à 10 billets)

     Catégorie Charlotte Pitt (10 à 15 billets)

     Catégorie Margaret Hale (15 à 20 billets)

     Catégorie Jane Eyre (plus de 20 billets)

    Même si j'adore certains noms des autres catégories, je m'inscris à celle de Jane Eyre (plus de 20 billets).

    Si vous voulez nous rejoindre dans cette très belle aventure, c'est par ici.

  • Accès direct à la plage de Jean-Philippe Blondel

    Accès direct à la plage

    de

    Jean-Philippe Blondel

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    "Tous les matins, je passe devant le Club Mickey.

    Au Club Mickey, ils ont des balançoires, des toboggans, des monos bronzés en tee-shirt, et surtout, ils ont une piscine.

    Ma mère dit que c'est ridicule, une piscine au bord de la mer. Moi je ne trouve pas"

    Capbreton, 1972; Hyères, 1982; Perros-Guirec, 1992 et Arromanches, 2002: quatre destinations de vacances sur 30 ans. Quatre destinations qui vont bouleverser la vie de plusieurs familles et célibataires.

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    J'ai découvert Jean-Philippe Blondel grâce à une collègue. Après Blog, je me suis lancée dans 06h41, un ouvrage qui fut un gros coup de coeur pour moi. Et le billet de Syl m'a donné très envie de me plonger dans le premier roman de cet auteur dont j'apprécie tant la petite musique.

    J'ai retrouvé le même schéma narratif que dans Blog et 06h41. Plusieurs voix se succèdent pour raconter leurs vacances et l'évolution de leurs destins. Certaines d'entre elles retentissent à plusieurs époques, d'autres s'éteignent trop vite.

    Mais je dois avouer que la multiplication de ces points de vue m'a un peu perdue. J'aurais préféré suivre quatre-cinq protagonistes sur trente ans. J'ai dû revenir plusieurs fois en arrière pour retrouver certains noms et bien établir les liens.

    Car il s'agit d'un roman doux-amer sur les liens qu'on peut tisser en vacances, sur ces rencontres déterminantes au bord de mer. Ces instants où tout bascule...

    "Ce à quoi j'ai échappé j'en pleurerais presque de gratitude.

    Juste parce que ce jour-là, il y'a eu une fuite d'eau, et qu'il a voulu venir voir ce que faisaient les ouvriers.

    Juste pour ça"

    C'est une thématique qui m'intéresse vivement. Et je trouve que Jean-Philippe Blondel a très bien su la traiter. De même, il souligne toutes les connexions qui existent entre ces gens qui se croisent sur plusieurs années et que, souvent, ils ignorent.

    Certains destins m'ont plus marquée émue que d'autres. Je fais notamment référence à celui de l'énigmatique Natacha. Ou à celui de Sabrina, si jeune, si confiante, si fière de sa récente transformation physique.

    De même, j'ai bien aimé l'idée de l'épilogue. Les voix s'éteignent et un peu comme dans un film, pendant le générique de fin, certains extraits d'articles, de lettres viennent éclairer les destins entrevus.

    Bref, vous l'aurez compris: un premier roman doux-amer qui m'a fait passer une agréable heure de lecture. Je pense d'ailleurs que je ne tarderai pas à me replonger dans un autre ouvrage de cet auteur qui sait si bien parler des choses de la vie.

    Pocket, 120 pages, 5,70 €

    Billet dans le cadre du challenge Cent pages

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  • Resurrection Row de Anne Perry

    Resurrection Row

    de

    Anne Perry

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    "Un brouillard aigre et épais tournoyait dans les rues, effaçant les distances, créant un halo autour des lampes à gaz. L'air âpre et humide qui prenait à la gorge ne refroidissait pourtant pas l'enthousiasme des spectateurs à la sortie du théâtre; certains fredonnaient encore quelques mesures du Mikado, la nouvelle opérette de Gilbert et Sullivan."

    Sir Desmond et Lady Cantlay se dirigent vers Leicester Square, avec l'intention de héler un fiacre. Un cab émerge du brouillard. Mais son conducteur ne semble pas réagir aux invectives de sir Desmond. Ce dernier pense avoir affaire à un homme ivre. Son choc est donc immense quand il se rend compte qu'il a affaire à un cadavre.

    "Il était affreusement évident que l'homme était mort, et ce depuis longtemps. L'odeur putride qui se dégageait du corps et de la terre dans ses cheveux étaient plus impressionnantes encore que la chair livide et boursouflée"

    Le couple se met à crier. Et alerte ainsi Thomas Pitt qui sortait aussi du théâtre en compagnie de son épouse Charlotte.

    Très vite, Thomas découvre que le corps déterré serait celui d'un certain Lord Augustus Fitzroy-Hammond. Son enquête va donc le mener dans les riches quartiers de Gladstone Park.

    Mais il n'est pas au bout de ses surprises car d'autres cadavres sont enlevés de leurs tombes...Qui aurait intérêt à perpétrer de tels actes?

     

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    Il s'agit de la quatrième enquête de Thomas et Charlotte Pitt que je découvre depuis le début de l'année. J'aime beaucoup ces rendez-vous mensuels avec mes amies de LC: Bianca, Céline et Fanny qui nous a rejointes sur ce titre.

    J'ai trouvé que cette enquête se démarquait des trois précédentes. Dans le sens où elle m'a semblé quasi inexistante. Des cadavres sont déterrés et retrouvés dans un cab, une église...Et il s'agit pour Thomas de découvrir le coupable et les motifs qui peuvent le pousser à profaner ainsi des tombes. Ses investigations s'étirent sur les trois quarts de ce tome avant qu'on ne comprenne la véritable raison. Alors, tout s'accélère...jusqu'au dénouement final. Qui ne revêt pas un aspect spectaculaire, contrairement à d'habitude.

    Non, selon moi, l'intérêt n'a pas résidé cette fois-ci dans l'intrigue policière (même si je tiens à souligner que Thomas a trouvé seul le fin mot de l'histoire). Mais plutôt dans la description de la société victorienne à la fin des années 1880. Une fois encore, nous sommes plongés dans les riches quartiers de la capitale.

    Thomas doit interroger les riches habitants de Gladstone Park. Ce qui l'amène à retrouver Lady Vespasia Cumming-Gould, la tante par alliance d'Emily que nous avions rencontrée dans le troisième volume, Le Crime de Parangon Walk. J'ai été ravie de retrouver ce personnage que j'avais beaucoup aimé.

    Grâce à elle, on en apprend un peu plus sur les usages observés dans la haute société. Notamment en ce qui concerne les veuvages. Lord Augustus laisse, en effet, une veuve déjà courtisée par un jeune homme...Or, il faudrait qu'elle respecte un délai un peu plus long, si elle ne veut pas subir le courroux de ses comparses.

    Le ton très corrosif utilisé par l'auteure permet de souligner l'hypocrisie de cette société. Il s'exprime pleinement dans les dialogues de Lady Vespasia ou dans la description des scènes d'enterrement.

    Une fois encore, ce prétendant ne nous est pas inconnu. Il s'agit de l'ex-beau frère de Charlotte dont elle était follement amoureuse dans L'étrangleur de Cater Street. Ils vont renouer des liens. Ces scènes de retrouvailles et de tête-à-têtes m'ont beaucoup plu. Elles soulignent le chemin parcouru par notre héroïne depuis le premier tome. Et aussi l'immense bonheur qui l'unit à son mari.

    Toutefois, ce qui m'a le plus marqué dans ce tome, c'est la peinture des bas-fonds londoniens. J'étais habituée avec la série des Monk à des visites des quartiers sordides de la capitale. Néanmoins, cette fois-ci, ces incursions prennent un aspect plus politique. Une grande partie du roman est consacrée à une loi que souhaiteraient faire passer plusieurs habitants de Gladstone Park à la Chambre des Lords pour favoriser l'éducation des jeunes. J'ai beaucoup admiré la personnalité de Carlisle, cet homme passionné, prêt à toutes les compromissions, pour sauver ces enfants plongés dans la misère avant qu'il ne soit trop tard. J'aimerais le retrouver dans d'autres épisodes de cette série.

    Bref, vous l'aurez compris: j'ai passé un agréable moment de lecture. Mais c'est surtout la peinture de la société victorienne qui a retenu mon attention. Tout comme l'évolution des interactions entre les personnages.

    Editions 10/18, collection "Grands détectives", 314 pages, 8,10 €

    Billet dans le cadre d'une LC avec Fanny, Céline et Bianca; du Mois anglais et des challenges Anne Perry et God save the livre 2013

     

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